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eric fouassier

  • Ouf, Canicule et lecture, l’espérance est verticale.


    Ouf : Sur la plage, se rendre compte qu’on n’a pas perdu la main pour faire moult châteaux de sable et étoiles de mer.

    Canicule et lecture : Profiter de quelques après-midi de canicule pour dévorer le troisième opus du "Bureau des Affaires occultes", d’Eric Fouassier.

    Espérance : En regardant les fermes (éléments de la charpente en bois) être installées sur le toit de Notre-Dame, se souvenir d’un texte publié ici il y a maintenant quatre ans et avoir envie de le faire relire :

    Vendredi 19 avril 2019 : L’espérance est verticale.

    Quand on a pu voir l’intérieur de Notre Dame de Paris, le constat était implacable quant à l’étendue des dégâts. Pourtant, au fond de la nef, une croix encore intacte, presque brillante dans toute cette suie.
    Quelles que soient les croyances des uns et des autres, elle symbolise ce qu’est l’espérance : rien n’est jamais totalement détruit. Il est peu probable qu’on puisse faire table rase après un drame, personnel ou collectif. Il faut poursuivre sa route à partir de ce qui reste, désormais si fragile. Et ce qui reste permet au regard de voir un peu plus loin et plus haut. Cette croix a au-dessus d’elle ce trou béant dans la voûte. De toute éternité, dans toutes les civilisations, les cultures, les croyances, c’est vers le ciel qu’on se tourne pour espérer, questionner, réfléchir. Car l’espérance est verticale.


  • Sanary, le Bureau des Affaires occultes, trouver le silence.


    Sanary : Promenade de très bonne heure dans les allées du grand marché ; un café sur le port ; à la médiathèque, réserver le tome 3 du « Bureau des Affaires occultes », d’Eric Fouassier, qui n’est pas encore équipé mais il y a de fortes chances pour qu’on puisse le lire au plus vite.

    Par la force des arbres : Vraiment, un très joli livre qui fait réfléchir. L’auteur, à la suite d’un désastre professionnel qui l’a complètement ébranlé, va vivre un printemps dans un arbre. Il y tient un journal et fait le point. « J’ai trouvé un confin favorable à l’intériorité. J’ai marché parfois si loin pour trouver le silence. Il est là, en moi, dans ces bosquets. » (1)
    J’ai choisi ce passage car depuis de nombreuses années maintenant le silence est en moi et je suis toujours heureuse quand je sens que quelqu’un est enfin apaisé.




    (1) Edouard Cortès, Par la force des arbres, Ed. Equateurs, 2020, p. 67