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madame bovary

  • Livres du soir et du matin.

    Les projets lecture des prochains jours :
    Pour le soir, toujours des romans policiers. Un beau mystère, de Louise Penny et le dernier Donna Leon. Les huit montagnes attend toujours…. On ne lit pas assez vite.
    Le matin, L’effet télomère, du Dc Elizabeth Blackburn, la suite (et presque la fin) d’Eloge du risque, d’Anne Dufourmantelle, le seconde moitié de Madame Bovary, de Flaubert. On a ressorti Un cœur simple. On a toujours beaucoup aimé ce livre qu’on a déjà relu plusieurs fois. On va relire quelques uns des Contes d’Andersen.

  • Passer la soirée avec Emma Bovary.

    Le matin, on a terminé la lecture d’un livre fort, Une seconde vie, de François Jullien, livre arrivé à point nommé dans ce temps de jachère qu’on est en train de vivre et qui va se poursuivre, on le pense, encore un certain temps. A plusieurs reprises, dans cet ouvrage, on a compris combien les livres étaient importants pour l’auteur : des compagnons de vie.
    Et qui dit être lecteur, dit être re-lecteur. François Jullien a tant relu qu’il en parle avec une belle expérience : « ce livre, maintenant, je le reprends. Je peux enfin commencer à le choisir. (…) Car la re-lecture n’est plus pressée de tourner la page : la présence en est l’horizon suffisant ». (page 162).
    Ici, on a toujours beaucoup relu. Bien souvent, un livre qu’on a beaucoup aimé, on le relit une deuxième fois tout de suite. Il y a aussi les relectures qui durent depuis des années ; par exemple Le rivage des Syrtes, de Julien Gracq, La Princesse de Clèves, de Mme de La Fayette, et bien sûr La recherche du temps perdu, de Proust.
    François Jullien parle de Madame Bovary. On ne l’a relu qu’une fois. Il y a longtemps. Sachant qu’un livre vient à la lecture à bon escient et que re-lire « permet (…) un redéploiement des possibles » (page 168), on reprend Madame Bovary sur les étagères de la bibliothèque. En voici la première phrase : « Nous étions à l’étude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. »