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maesta de duccio di buoninsegna

  • La question du lundi : en vrai.

    La « Maesta », de Duccio di Buoninsegna a été peinte vers 1310. C’est un tableau immense, constitué de plusieurs scènes : une Vierge à l’enfant en majesté, des épisodes de la vie du Christ… Les toiles occupent une salle entière. On les a toutes regardées et on s’est arrêté sur une particulièrement car elle illustre un passage de l’Evangile qui nous est cher et qui se termine par ces mots : « Alors, ramenant leurs barques à terre et laissant tout, ils le suivirent. » Dans cette scène, Jésus accompagne des pêcheurs et les incite à lancer les filets là où ils ont déjà vainement tenté de pêcher ; les filets remontent pleins à tel point que la barque s’enfonce sous leurs poids ; Pierre et ses amis pêcheurs sont convaincus par le Christ : ils décident de le suivre et laissent tout derrière eux.
    Connaître un tableau est une chose, le voir en vrai en est une autre. Dans un livre, on peut bien le regarder et être capable de le décrire comme pour celui-ci ; compter les poissons ; dire que ce personnage est en rouge, l’autre en bleu ; que le Christ et Pierre se font face, qu’ils tendent la main l’un vers l’autre. Dans la réalité, quand on est face à ce tableau, on voit bien plus de choses. Pas seulement des détails, ni les « vraies » couleurs que même la reproduction la plus soignée ne rend pas totalement, ni même la confirmation que le peintre fait marcher l’apôtre Pierre sur l’eau. On voit au-delà de l’image ce que le geste du peintre et ce qu’il avait dans son âme et dans son cœur dit de cette histoire. Ici, le Christ fait signe à Pierre ; oui, la main fait ce signe « viens, viens » et Pierre ouvre les bras comme on le fait quand on accueille quelqu’un.

    D’où cette question du lundi : avez-vous déjà vécu cette expérience de voir en vrai un tableau que vous connaissiez bien par les livres et d’ainsi mieux le comprendre ?


  • Moisson.

    Se réveiller au son des cloches du Duomo. Puis les chants des oiseaux dans le jardin confirment qu’il est l’heure de se lever.
    Pique-niquer sur la piazza del Campo, au soleil, de foccaccia et de scamorza.
    Marcher dans les rues, visiter des églises, s’asseoir sur un muret, monter au sommet d’un musée et admirer les toits de tuiles, les campaniles, les dômes, et au loin les collines aux formes douces parsemées de cyprès, d’oliviers et de vignes.
    Boire du café.
    Ecrire des cartes postales et les mettre dans la boîte rouge.
    Aller vérifier que Pierre, dans le Maesta de Duccio di Buoninsegna, marche bien sur l’eau et s’émouvoir aux larmes devant la Madonna di Crevole.
    Mesurer sa chance.