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marco martella

  • Lectures en cours, contraintes.


    Lectures en cours : « Brèves nouvelles de mon jardin » d’Hermann Hesse, « Un petit monde, un monde parfait » de Marco Martella, « Le jardin perdu » de Jorn de Précy (ou Marco Martella), parce qu’on est en mai et qu’il y a des fleurs partout. Le dernier numéro des Cahiers de l’Herne consacré à Italo Calvino.

    Contraintes : La vie nous impose des contraintes. Mais il y en a certaines qui n’en sont pas vraiment, qu’on accepte par habitude tout autant que par lassitude ou du moins parce que l’image qu’on donne compte encore beaucoup, l’avis des autres est une priorité. Il y a aussi les contraintes au-devant desquelles on va, qui se rajoutent à celles qu’on accepte et aux autres auxquelles on ne peut pas échapper. Pourtant, on n’a rien à prouver mais à être soi-même, fondamentalement et simplement.

  • Acanthes, retrait.

    Acanthes : Sur le talus qui longe le chemin de la plage de la Vernette, des acanthes, en plein soleil et en plein vent, forment une haie d’honneur joyeuse, toute dansante au rythme des pas. On les salue bien bas d’un geste du chapeau.

    Retrait : Dans le si joli livre de Marco Martella, "Un petit monde, un monde parfait", noter cette citation d’Hannah Arendt après une journée de silence, de solitude et de méditation : « La fuite hors du monde, en des temps sombres, temps d’impuissance, peut toujours se justifier tant que la réalité n’est pas ignorée, mais constamment présente et reconnue comme cela dont il faut s’évader ».
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    Marco Martella : Un petit monde, un monde parfait, Ed. Poesis, 2018, p. 85. Citation extraite de « De l’humanité dans de sombres temps » dans Vies politiques, de Hannah Arendt, Ed. Gallimard, 1974