Après le dîner, il s’agit de monter dans le bureau à la recherche de la recette de la marmelade d’oranges car, en fin de semaine, on aura en cadeau des oranges amères. Beaucoup.
Sonates de Mozart : 14, 15, 16.
Dans la grande boîte où on range les recettes, on farfouille. On accède enfin au livre de cuisine familiale d’une époque où le beurre semblait être la base de toute recette.
Le livre est d’un format assez petit. Il ne se ferme plus : trop de rajouts de pages de magazines déchirées, de bouts de papiers tâchés, de marque-pages. Dans la partie « Confitures et marmelades », on le sait là, ce bout de papier-là sur lequel elle a écrit comment faire la marmelade d’oranges. Au stylo bille bleu. Avec des lignes qui montent un peu. Des tirets. Des mots soulignés : «attendre 24 heures », « le lendemain seulement ». On lit la recette dans sa tête et c’est comme une belle histoire car on entend sa voix. On l’entend encore !
mozart sonate n°14
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Son écriture et sa voix.