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tomates à la provençale

  • Moisson.

    Faire des colliers avec des épines de pin.
    Ecouter des symphonies de Haydn.
    Prendre le temps de ranger tous les papiers administratifs afin que rien ne traîne.
    Préparer un bon plat de tomates à la provençale.
    Ecouter quelqu’un parler, constater ce mûrissement qui s’installe peu à peu et qui produira, c’est certain, de l’apaisement aussi quand il ne sera plus question d’aller au-devant des déceptions.
    Ne pas se lasser d’admirer l’hibiscus qui offre généreusement, chaque jour, une ou deux fleurs roses et dresse quelques boutons qui en sont autant de promesses.

  • Moisson.

    Se lever tôt, très tôt, et boire le café sur la terrasse en regardant le ciel.
    Nager.
    Préparer des poivrons à l’huile.
    Lire.
    Brosser les chats.
    Trouver dans un autre coin de la cour une autre ipomée qu’on transplante près de la première. Les arroser délicatement toutes les deux.
    Lire.
    Après un premier appel de la Médiathèque pour annoncer la disponibilité de Quelques grammes de silence, en recevoir un autre pour celle de Une très légère oscillation, de Sylvain Tesson, qui devient le livre de la journée.
    Faire le ménage en grand.
    Lire.
    Ecrire six pages.
    Aller faire le marché sur le cours Lafayette. Déjà les premières figues.
    Préparer des tomates à la provençale, bien aillées, bien poivrées, bien huilées.
    Récupérer des tas de pelotes de laines, d’aiguilles et de crochets laissés par quelqu’un de très généreux. Tout ramener à la maison pour trier et prévoir les prochains ouvrages.
    Faire une partie de mikado.
    Couper des feuilles de menthe pour préparer une tisane qu’on boira froide afin de se désaltérer quand on part marcher.
    Lire.
    Ne rien faire.
    Marcher pieds nus sur le sable.