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tricoter une couverture de bébé

  • Moisson.

    Apprendre que le bébé pour qui on a tricoté une couverture blanche est une petite fille – ressortir les catalogues pour regarder les modèles de robes.
    Constater chaque jour la croissance de l’ipomée.
    Compter, le matin, les fleurs du l’hibiscus.
    Aller au grand marché de Sanary – flâner dans les allées – puis aller lire le journal en terrasse, au Sport.
    Marcher jusqu’à la plage de Fabregas – au retour, croquer des pêches plates dont le jus coule jusque sur les avant-bras.
    Nager.
    Ecrire trois pages.
    Avoir le temps de lire le journal chaque jour.
    Faire une tarte abricots-myrtilles.
    De bonne heure, repasser le linge – au fur et à mesure, poser les pièces bien pliées les unes sur les autres – puis les ranger dans l’armoire et la commode.
    Recevoir une belle lettre.
    Ecouter la Mélodie hongroise de Schubert dans plusieurs versions.



  • Moisson.

    Trouver en cadeau, posé bien emballé sur le pas de la porte, un magnifique bouquet de roses blanches et de tiges de lavande en soie.
    Bien avancer dans la couverture de bébé tricotée en point de riz et en point ajouré à tel point qu’on se demande à qui on pourra bien la donner, quand une jeune collègue annonce avec joie la venue d’un petit trésor pour l’automne prochain. Voilà donc pour qui on l’avait faite.
    Un matin d’un jour de mistral, faire une première lessive. L’étendre. En lancer une deuxième. A midi, plier le linge bien sec et étendre encore une fois. Lancer une troisième lessive. Aller voir une amie pour lui porter un livre. La trouver en train d’étendre une lessive et l’entendre dire : « J’en profite, il y a du mistral ; c’est ma deuxième lessive de la journée. »
    Prendre des gnocchis à la fabrique de pâtes de La Seyne.
    Repeindre le petit portail et prévoir de repeindre le grand un prochain week end.
    Bien avancer dans la lecture de la correspondance des Sœurs Brontë.
    Remarquer que les lauriers-rose sont en fleurs : ah ! l’été arrive !