En signant au bas d’une feuille, refermer une parenthèse un peu trop longue peut-être. Dire adieu à ce qui fut et s’en aller, en portant dans son cœur, puisqu’on n’est ni tortue ni escargot, un ballot suffisant de souvenirs.
En rentrant, le soir, attraper le livre de François Cheng sur la peinture chinoise emprunté l’autre jour à la Bibliothèque du Clos St Louis. Il s’ouvre page 128, pour qu’on puisse lire cette poésie de Wang Wei :
Du haut de la terrasse, pour dire adieu ;
Fleuve et plaine perdus dans le crépuscule
Sous le couchant reviennent les oiseaux
L’homme, lui, chemine, toujours plus loin.
wang wei
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Toujours plus loin.