Dire non.
Fêter la quatrième fleur de l’ipomée.
Etre écoutée par quelqu’un qui s’exprime comme toujours avec humanité et douceur.
Terminer le tome 2 de la Trilogie de Baztàn, de Dolorès Redondo.
Se plonger dans les poèmes d’Anne Perrier.
Faire une tarte aux mirabelles.
S’occuper de quelqu’un qui vient d’être opéré : l’accueillir à la maison, l’installer confortablement, tapoter les oreillers, l’aider à se lever, l’aider à s’asseoir, lui faire la cuisine, prendre sa température avec le thermomètre moderne qu’on vient d’avoir et qu’on met dans le creux de l’oreille, l’aider pour la toilette, préparer une serviette propre pour l’infirmière qui vient faire les pansements et se lave les mains consciencieusement, écouter, parler, se taire, rire, la nuit, écouter sa respiration, remettre la couverture en place, etc.
Faire du café ou du thé pour tous ceux qui passent.
Recevoir une jolie lettre accompagnée de photos de fleurs qu’on aime tant.
Reprendre son souffle.
Ecrire un peu.
Commentaires
Votre altruisme vous élève en nous obligeant !
Merci de nous rappeler la voie de la sérénité partagée !
Ce ne sont pas des mots, ce sont des actes ... et c'est si rare !
il y en a du monde, dans ton monde, à écouter, à aider... j'admire!
Bonne convalescence à ton hôte & bon souffle pour tenir le rythme.
pour vous, pour l'ipomée si belle, la mirabelle et la jatte de café, relire en entier la tirade du 'non merci' de Cyrano et vous dédier cet extrait comme en cadeau :
"N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !"
comme en complicité.......
Des petites grandes choses pour le plaisir de te lire...
En écho à cette moisson:
"Et pour occupation ceci:
Ouvrir bien grandes mes étroites mains
Pour ramasser le Paradis."
Emily Dickinson
Citation mise en exergue dans le recueil d'Anne Perrier La voie nomade (1982-1986)
Merci. Je réponds tardivement et je m'en excuse. Mais comment vous joindre ?
Que la fleur de l'ipomée t'apporte tout son soutien ! je t'embrasse
Bon rétablissement à cette personne que vous soignez . Son sourire est sûrement une source de bonheur.
Que de bonté chez vous! Vous êtes merveilleuse.
Je reste admirative de votre energie débordante, une grande dame au cœur d'or. Vous êtes formidable. Bises
Je sens chez vous une grande détresse , amicalement !
Entrer un peu dans votre intimité jour après jour fait beaucoup de bien ; si tout le monde agissait comme vous, la vie serait plus facile.
Ce joli texte a l'art de transformer les choses tristes, la maladie, l'opération, éventuellement la souffrance, en quelque chose d'apaisant !
"écrire un peu"... surtout, ne cessez jamais d'écrire.
vos mots sont toujours apaisants.
Merci d'être là.