Dans la rue, il y a tellement de silence maintenant qu’on entend les abeilles aller et venir dans la glycine ainsi que le battement des ailes des tourterelles qui passent de fil en fil. C’est extraordinaire. Quelle chance de les entendre et de les emporter avec soi aussi.
Commentaires
Le pain, je vais le chercher tôt le matin accompagnée d'un concert d'oiseaux, trop heureux de retrouver le Paris de Prévert. Moment magique dans un contexte si douloureux.
De retour à la maison, après quelques gorgées de thé, je glisse une carte à la page 139 de ma lecture du moment : " Avec la vieille dame", et je vous lis. C'est extraordinaire...
Jamais la nature n'a joui d'un tel calme, personne à l'horizon, pas de bruits de fond, ni voitures, ni avion, juste le vent et les oiseaux, c'est extraordinaire ! La nature en royauté ! Magnifique mais étrange....
mais le brouhaha de la vie me manque, j'aimerais réentendre le rire des humains, qui en ce premier avril se feraient des blagues ...
les oiseaux et leurs préparatifs à la nidation me tiennent compagnie en me disant "patience" ...
amitié .
Et nous, vous imaginez... aéroport d'Orly fermé. Plusieurs linges passent matin et soir sur notre jardin....; quel silence...
hier je regardais le ballet des tourterelles au lieu de celui des 747.
Et pour le pain, on ne sort pas... congelé pour l'instant et ensuite je le ferai.
Belle journée silencieuse à tous
Le confinement ne me change guère de l'habitude. Là où je vis, on n'entend toujours les oiseaux. La seule différence: le ciel est vide des traînées blanches d'avions.
Plus de farine au supermarché (il n'y a plus d'épicerie hélas chez nous) je pense que beaucoup font leur pain et des gâteaux pour passer le temps, c'est comme les oeufs... On dit qu'il n'y a pas de pénurie mais on voit de plus en en plus de vide dans les rayons, je pense que beaucoup se croient à Fort Alamo et qu'ils entassent, c'est bien triste......
Nous sommes habitués au calme ici mais il est encore plus préssent, effectivement
Bonne journée
Contradiction avec les temps ordinaires, moins de pollution, on entend les sons de la nature.. profitons de cela.
C'est vrai... tout change et la nature reprend vie.
Passe une douce journée et prends bien soin de toi.
Dans mon oasis, les tourterelles sont nos amies de toujours,
allant par deux ,souvent, comme chez le bon
Monsieur de La Fontaine...
Les grives partagent leur ciel, les merles et les mésanges
si jolies accompagnent nos allées et venues :
c'était avant le cataclysme !
Et maintenant, toute la volière est multipliée, nous écoutons
l'orchestre avec bonheur ... en espérant le retour
des "chefs" humains qui nous manquent car les conversations
de vive voix sont encore plus belles que tous les chants d'oiseaux :
c'est l'une des leçons que je tirerai de cette époque surréaliste !
Quant aux bruits des villes, à nous de faire en sorte
de les adoucir ... mais il y aura tant de choses à adoucir !
N'était le contexte tragique de ce silence , je dirais que j'aimerais qu'il dure , qu'il dure .. mais .comme la vie des hommes reprendra vite ses droits , c'est en soi-même qu'il faut retrouver ce sience , il n'y a pas à "faire silence " , le silence est toujours là , en nous comme au fond de l'océan !
Les oiseaux je les entends tous les jours et j'ai cette chance là où j'habite. Chez nous, nous ne descendons pas chercher le pain, on se ferait verbaliser de faire 5 km en voiture seulement pour ça, donc on ne mange du pain frais que lorsque je le cuis moi-même ou si on a regroupé avec d'autres courses...ce que je regrette le plus c'est l'absence du marché hebdomadaire, son ambiance, ses étals et nous venons d'apprendre qu'il n'y aura aucune dérogation...je plains les paysans du coin, je ne sais pas encore comment ils vont s'organiser...Belle journée
Ah, les tourterelles, nous sommes contents de retrouver leurs battements d'ailes et leur jolies plumes grèges quand nous descendons près de chez toi ; elles viennent se poser sur la rambarde du balcon pour voir s'il y a des miettes pour elles. Ciel d'azur sur Bruxelles. Des matins très froids, mais hier après-midi nous avons pu prendre le thé sur la terrasse au soleil (quelle chance d'en avoir une), dans la ville où le bruit des enfants jouant dans le jardin a remplacé le roulis de la circulation incessante. Bonne journée, Marie.
Ma maison est dans une sorte d'ile verte; j'entends les oiseaux, les abeilles. toujours. Le confinement ici, ce n'est rien….Comme des vacances (studieuses) qui se prolongeraient………...
Redécouvrir le silence, c'est réapprendre les petits bruits de rien du tout, qu'on croyait disparus alors qu'ils n'était qu'inaudibles, noyés dans le vacarme du monde.
Et, au retour, faire craquer la croûte du pain avec la force d'un tremblement de terre.
Chuuut, je me tais et profite !
Belle journée.
Geontran.
Que le ciel est bleu.... C'est indéniable le voile de pollution a disparu. Comme toi joie de ces sorties. Bises
C'est un des bons côtés de cette crise sanitaire... Espérons que cela mettra un peu de plomb dans la cervelle des hommes si peu attentifs à la nature et aux autres dans leur course au profit!...
Prends bien soin de toi surtout et savoure plus que jamais tes petits bonheurs quotidiens...
Bises
Bonjour Bonheur du jour, c'est vrai que l'on réentend des bruits que l'on entendait plus et il semble que l'air est plus pur sauf qu'à Paris, on a les particules fines. Dommage. Bonne journée et que tout aille bien.
Merci Marie, c'est doux de te lire. Bises.
Ce matin deux chevreuils étaient dans le pré en dessous de la maison ! Quelle merveille ! Et nous avons transhumé les chevaux dans un concert d'oiseaux.... Merci à la nature de nous offrir cela ... Belle journée à toi.
Je l'avais remarqué aussi, on entend les oiseaux, le vent et tout les bruits de la nature qu'en temps ordinaire ils sont couverts par le bruit des autos, des tondeuses, des avions,etc...
Belle journée
Etant par nature une silencieuse cette conséquence me convient tout à fait! Belle soirée!
J'ai la chance d'habiter une rue d'ordinaire fort calme, les oiseaux viennent dans le jardin.
Noté : premier coucou entendu, le 25 mars, un peu comme d'habitude finalement.