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Bruges-la-morte.

Relecture de « Bruges-la-morte », de Georges Rodenbach. Un roman lu il y a près de quarante ans dans lequel la ville de Bruges est tout autant un personnage de l’histoire que les autres protagonistes.
Ce récit était resté très vif dans la mémoire, contrairement à certains livres qu’on lit parfois et dont on ne se souvient qu’à peine après les avoir terminés.
Sans doute parce qu’il évoque Bruges, son gris, son béguinage et sa beauté ;
parce qu’il est si bien écrit, dans un français qui disparaît ;
parce qu’il évoque aussi ce genre de passion qui anéantit ceux qui en sont sujets bien qu’ils croient que cela les fait revivre – ici d’un homme pour une femme morte qu'il croit revoir et retrouver dans une femme qui lui ressemble.
Il y a beaucoup de gens comme cela qui recommencent les mêmes histoires en se disant que cette fois-ci, on y arrivera certainement et qui finissent par enrager de constater que cela ne se fait pas comme ils l’auraient voulu.
Ils font comme si pendant un certain temps, même quand ils ont compris qu'ils se sont trompés.
C'est eux qui se sont trompés, d'ailleurs.
Et l’histoire finit mal.
Parce que la place qu’on a laissé à la vie, c’était encore une fois la place de la mort.




Commentaires

  • Bonjour, chère Sandrine, et merci pour ce commentaire. C'est le personnage qui la voit ainsi car lui-même a tourné le dos à la vie. Oui, c'est une très belle ville. Le Béguinage est un lieu très paisible.
    A bientôt.

  • Vous m'avez convaincue, je vais aller le chercher à la médiathèque. Je suis pour ma part plongée dans "les jardins de Torcello" de Claudie Gallay dont l'écriture m'accompagne depuis tant d'années. Je le recommande! Douce journée à tous!

  • Bonjour, chère Christine, et merci pour ce commentaire. Claudie Gallay est une auteure à découvrir pour moi. Torcello est un lieu magnifique.
    A bientôt.

  • Pour le lire, il va falloir fouiner dans ls réserves de médiathèques. je veux le lire depuis un bout. J'avais été frappée par l'opéra de Korngold qui a été tiré de cette histoire;

  • Bonjour, chère Keisha, et merci pour ce commentaire. Vous me faites découvrir cet opéra : je vais me renseigner. Je pense que vous trouverez facilement ce livre à la médiathèque car c'est un classique en son genre. Peut-être en ferez-vous une chronique ?
    A bientôt.

  • en lisant le début j' avais envie de lire ce livre, mais si ça finit mal...

    je vais réfléchir

    bonne journée

  • Bonjour, chère Irène, et merci pour ce commentaire. Hélas, oui, ça finit mal pour le personnage féminin, Jane... Mais c'est un récit qui vaut la peine d'être lu.
    A bientôt.

  • Comme toit, je l'ai lu il y a des lunes. Une si belle écriture, je n'en souviens. Puis Bruges.
    Tes dernières lignes montrent bien à quel point nous sommes tous uniques, inutile d'essayer de trouver notre sosie dans un(e) autre....

  • Bonjour, chère Colo, et merci pour ce commentaire. Tu as tout à fait raison.
    A bientôt.

  • Je ne l'ai jamais lu mais je vois que ce roman t'a profondément marquée et que du coup tu as eu envie de le relire. Il a l'air bien triste pourtant. Mais je reste persuadée que même inconsciemment nous cherchons tous dans les personnes que nous rencontrons, et que nous aimons, la trace de personnes aimées et disparues et c'est pour cela que nous sommes parfois déçues, au lieu de les aimer telles qu'elles sont, on voudrait retrouver le passé ce qui bien entendu est impossible, nous le savons en prenant de l'âge :) Merci de me donner envie de découvrir cette histoire

  • Bonjour, chère Manou, et merci pour ce commentaire. Effectivement, on recommence souvent, on recherche des personnes qui ressemblent à ceux qu'on a perdus... Cela doit être un instinct chez les humains.
    A bientôt.

  • "Le français qui disparaît". En temps qu'orthophoniste (même si je voyais des cas pathologiques), je ne pouvais que le constater. Je le vois même chez mes jeunes ex collègues!!!
    La clairvoyance sur sa vie et ses sentiments est un trésor pour celui qui la possède, ce n'est pas mon cas et je pense que c'est une qualité peu fréquente.

  • Bonjour, chère Chêne vert, et merci pour ce commentaire. Cela s'apprend, la clairvoyance, comme tout. Comme le piano, par exemple. On peut faire ses gammes pour apprendre à être clairvoyant.
    A bientôt.

  • Ce roman m'avait aussi marquée et cette impossibilité de faire son deuil m'avait touchée. J'aime bien les histoires où les lieux deviennent des personnages à part entière .

  • Bonjour, chère Zoé, et merci pour ce commentaire. Je pense que si l'histoire avait été racontée se déroulant dans une ville quelconque, le roman n'aurait pas eu le même retentissement.
    A bientôt.

  • AH, Bruges , quelle ville adorable, hors du temps! Comment s'étonner qu'un rêveur , symboliste de surcroît , ait !maginé une histoire d'un amour pieux , violent , et fatal ?

  • Bonjour, chère Bea, et merci pour ce commentaire. On comprend bien cela, oui, car le personnage principal se promène dans Bruges à la nuit tombée : le paysage prend alors des allures fantastiques.
    A bientôt.

  • je n'ai jamais lu ce livre mais je constate qu'il a laissé sa trace dans votre mémoire..

  • Bonjour, chère Sedna, et merci pour ce commentaire. C'est un classique, ce "Bruges-la-morte".
    A bientôt.

  • Je ne connais pas ce livre que vous aimez,
    chère Marie, ayant une tendance à écarter
    la tristesse sous toutes ses formes…
    dans la mesure du possible .
    En revanche, Bruges que je connais un peu
    pour avoir séjourné dans la fameuse « maison du Pont »
    qui illustre si souvent la cité abandonnée par la mer,
    est une merveille de rêve éveillé .
    Au pied de la cathédrale, elle résume très bien
    les sentiments que l’on éprouvait en contemplant
    à travers les vitraux cette beauté accomplie.

    Se mêlaient alors en nous, une douce nostalgie
    et une idéalisation de ce que les bâtisseurs d’antan
    savaient offrir à leurs contemporains .
    Peut-être est-ce aussi ce regret du passé
    que Bruges continue à faire vibrer en nous ?
    Merci, Marie, pour ces souvenirs que vous m’avez permis
    de revivre en ces jours de Toussaint !

  • Bonjour, chère Fiorenza, et merci pour ce commentaire. Bruges a un côté nostalgique, lié certainement à ce qu'elle semble hors du temps. Venise, c'est un peu pareil, mais à Bruges, il y a aussi le temps qui aide parfois à cette vision un peu sombre qu'on peut avoir en déambulant dans les rues. L'histoire de Bruges-la-morte est tragique mais, toutefois, la ville est décrite avec beaucoup de précision et c'est intéressant pour qui connaît la ville.
    A bientôt.

  • Cette histoire est très triste, mais attirante je note le titre, merci.
    Belle journée

  • Bonjour, chère Livia, et merci pour ce commentaire.
    A bientôt.

  • Bonjour, chère Marie-Claude, et merci pour ce commentaire. Oui, surtout si on voit Bruges comme une ville triste !
    A bientôt.

  • Bonjour, chère Mayalila, et merci pour ce commentaire. Pas très gai, non. Mais vraiment très intéressant.
    A bientôt.

  • Merci de rendre hommage à ce roman extraordinaire par son atmosphère, son style, cet amour fatal. Je serais curieuse de le relire, je me demande comment il serait perçu par quelqu'un qui le découvre à notre époque où on dénombre les féminicides.
    Un roman de Rodenbach inséparable des vues symbolistes de Bruges par Khnopff qui avait illustré la première édition (voir Wikipedia).

  • Bonjour, chère Tania, et merci pour ce commentaire. Effectivement, je n'ai pas trouvé trace dans les commentaires que j'ai lu sur cette oeuvre (à moins qu'une recension m'ait échappée) de l'horreur de ce féminicide...
    A bientôt.

  • On ne refait pas le même chemin de la même façon!
    Votre billet me donne envie de lire cette histoire...

  • Bonjour, chère Enitram, et merci pour ce commentaire.
    A bientôt.

  • je lis peu, ne prends pas le temps , et préfère les "happy end". Je connais Brugges et vais garder de cette ville tout le beau côté qu'elle m'a offert. Merci de ta visite.

  • Bonjour, chère Chinou, et merci pour ce commentaire.
    A bientôt.

  • Bruges est si belle. Nous l'avons découverte en novembre 1988. Un grand bonheur. Nous venions d'apprendre qu'un bébé nous attendait à Madagascar.
    Ce livre est très triste. J'espère que tu vas bien. Bises

  • Bonjour, chère Andrée, et merci pour ce commentaire. Oui, cette histoire est triste. Je dirais même, tragique.
    A bientôt.

  • Je n'ai pas lu ce livre mais il est très intéressant certainement. Je connais Bruges pour y être allé avec mon mari à l'Ascension 1973. Comme nous habitions Lille, c'était une occasion de franchir la frontière. Nous y sommes retournés dans les années 2000. Bon week end.

  • Bonjour, chère Elisabeth, et merci pour ce commentaire. Bruges est une si belle ville !
    A bientôt.

  • Bonjour, chère Alex, et merci pour ce commentaire. C'est un classique. Peut-être en ferez-vous un compte-rendu ?
    A bientôt.

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