N’ayant conservé que très peu des principes du temps passé des convenances à respecter, décider de s’occuper du pain rassis qui reste dans la panière car « on ne jette pas du pain ».
Devant le tas de tranchinettes et de quignons, s’interroger pour savoir si on va faire des pains perdus ou du pudding.
Finalement, faire les deux.
Servir les pains perdus au goûter.
Apporter le pudding, encore tout chaud, au voisin du dessus dont on se souvient qu’il a aidé à creuser une fine tranchée dans le jardin afin de planter les bulbes de tulipes.
En profiter pour lui souhaiter une bonne année.

Etre en vacances.
Faire un peu de vide sur le dessus du buffet.
Ouvrir le tiroir du dit buffet pour ranger ce qui traîne, mais se rendre compte que c'est impossible, car il est plein…
C’est l’occasion.
Le vider.
Trier.
Retrouver la clé de la cave, le numéro de téléphone de quelqu’un qu’on doit joindre depuis un certain temps, le bon de garantie du cuit-vapeur, des piles, du papier d’Arménie, quelques mots de passe écrits à la va-vite sur un bout de papier, etc.
Jeter ce qu’on ne sait pas identifier.
Ranger le tiroir.
Y mettre ce qui traînait.
Le refermer.
Et on y trouvera encore de la place pour de prochains rangements.
C'est vraiment chouette d'avoir du temps.