En rentrant des courses, passer par une rue qu’on connait pour être fleurie. Il faut faire un petit détour, mais qu'importe.
Et oui ! Après le jasmin, la glycine, voici le seringat !
Comment résister ? Impossible.
Allez, on se gare, on traverse, et on maraude deux petites branches. Des petites, mais quand même des assez grandes pour qu’on en profite bien.
Le parfum du seringat, alors là….
Dans leur petit vase en verre, les fleurs blanches aux pistils jaunes et charnus voisinent avec les roses blanches de Brignoles, toujours en fleurs, et les pivoines, totalement ouvertes.
C’est beau.
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Passer la soirée avec René.
Passer la soirée avec René Frégni dont le dernier livre, Je me souviens de tous vos rêves, est un véritable enchantement. On en est à la page 27. Pour l’instant, c’est l’histoire d’un homme qui marche et qui écrit sur un cahier aux lignes bleues. C’est beau :
« Même la nuit, je marche sur les petites routes bleues de mon cahier et chaque pas m’ouvre à des territoires libres où l’homme est partout chez lui, comme les rois et les voleurs. Un seul pas sous les peupliers d’or. Les mots appartiennent à l’homme qui marche. » (page 16).
Quelle chance : après Outre-terre de Jean-Paul Kauffmann qu’il a fallu des semaines pour lire, voilà celui-ci qui sera un compagnon de route pour un bon moment.