Après le repas dominical en famille, quand on s’installe papoter pour les uns ou finir de siroter le café pour les autres, sortir le nouvel ouvrage au tricot. Quelqu’un remarque qu’on fait beaucoup de choses de ses mains : un meuble a été ciré et il sent si bon, on porte sur soi une veste sans manches qu’on a tricoté durant l’été. On dit que le travail manuel, c’est important, car cela lave la tête.
Et vous aujourd’hui lundi, demain, et les jours suivants aussi, quelle activité manuelle allez-vous faire ?
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Moisson de petits riens.
Un jour de congé en plein milieu de la semaine.
Prendre le temps de ranger la maison et de la parfumer à la lavande.
Prendre le temps d’étendre une lessive en tirant sur le tissu car on se rappelle que « linge bien étendu est à moitié repassé ».
Aller jusqu’à la librairie Charlemagne récupérer une commande de livres.
Au retour, s’arrêter à la Presse parce que le Passion-Tricot n°7 est sorti.
Prendre le pain.
Préparer le repas : des amis, en stage tout à côté, vont venir déjeuner.
Mettre la table.
Accueillir ces amis fatigués et les servir tranquillement pendant qu’ils racontent ce qu’ils sont en train d’apprendre et se posent des questions sur leur métier.
Les laisser siroter leur café tout chaud en débarrassant la table puis, quand l’heure est venue de repartir, les raccompagner jusqu’au portail et quand ils s’éloignent leur faire au revoir, plusieurs fois, d’un signe de la main.
Débuter la calme après-midi en finissant de ranger, puis s’installer pour tricoter en écoutant de la musique et en regardant parfois le ciel qui, lui aussi, va tranquillement vers la fin du jour.
Vers cinq heures faire du thé et appeler ceux dont on veut avoir des nouvelles.
Plus tard, on préparera le dîner, on dressera la table, on écoutera les informations.