A Pin Rolland, croiser une dame qui a le même chapeau. S’arrêter, lui dire bonjour et, en pointant alternativement les deux chapeaux, lui faire remarquer que nous avons le même. « Ah, mais oui ! », s’exclame-t-elle. Préciser que c'est la première fois qu'on rencontre quelqu'un qui porte ce genre de chapeau. Elle répond: "Mais pareil pour moi !". S’ensuit un court papotage : les qualités de ce couvre-chef tout blanc, son côté pratique quand il y a du vent avec l'attache comme une bretelle. La dame poursuit en indiquant qu'elle l'a trouvé sur un marché, à un vendeur qui avait un stand magnifique alors qu'on l'a pris, comme tous les chapeaux qu'on a, au magasin Coucou c'est nous de Sanary. L'une et l'autre, on en a un deuxième et, somme toute, on ne peut plus s'en passer. Puis on se quitte en se disant au revoir et certainement à bientôt car c'est si agréable de se promener le matin à la fraîche.
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Très tôt.
A la plage, très très tôt le matin, sur le sable, entre les algues et quelques cailloux, les traces des pattes des mouettes. Dans l’eau fraîche, des poissons minuscules accompagnent le bain.