Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Moisson.

    Avancer chaque jour un peu.
    Faire découvrir à une amie venue prendre le thé qu’un gâteau à l’eau peut être délicieux.
    Admirer le mimosa des quatre saisons d’une voisine.
    Continuer à écrire sereinement quasiment chaque jour de la poésie, en dépit d’une nouvelle réponse négative d’un éditeur.
    Brosser les chats.
    Prendre le temps de discuter avec une bibliothécaire elle aussi très intéressée par le zen.
    Admirer les lauriers-rose désormais tout en fleurs.
    Aller marcher sous la pluie.
    Tricoter, pour l’envoyer prochainement à Tricotez Cœur, une petite robe taille trois mois avec de la laine marron récupérée chez une vieille dame, de la laine rose qui attendait dans le panier des pelotes entamées, et des boutons roses en forme de cœur qui étaient enfouis au fond de la boîte à boutons.

  • En silence.

    Ma vie dans les monts, d’Antoine Marcel, fut le livre de quelques matins ces derniers jours. Le lire une première fois, d’une traite quasiment. Le relire ensuite plus tranquillement, en prenant le temps de cocher quelques phrases, de rechercher les poèmes des poètes chinois cités par l’auteur (Bashô, Issa, Buson, Shiki), de continuer à réfléchir à la philosophie zen.
    C’était bien de rester ainsi dans le silence et de revenir, comme dit l’auteur lui-même, vers « les espaces de l’intériorité ». Et bien sûr il évoque Jacques Brosse, l’auteur de Le bonheur-du-jour et Mythologie des arbres.
    A lire prochainement : Traité de la cabane solitaire.