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  • Moisson.

    Faire le point ; se dire que le plus dur est derrière soi et qu’il est fort possible qu’on aille vers du meilleur ; garder toutefois sa tranquillité d'esprit et, donc, ne rien attendre de précis.
    Lire quelques poésies de Hopkins.
    Nager.
    Ne pas faire les soldes.
    Préparer du pesto avec des graines de courge, du basilic frais, du persil frais, et de l’huile d’olive.
    Aider une amie tricoteuse à apprendre le point turc.
    Rester tranquille en écoutant de la musique dans le calme de l’après-midi l’été, volets fermés ; la pièce est pourtant claire car le soleil est fort.
    Ressortir le chapeau de paille.
    Admirer chaque matin les nouvelles fleurs offertes par l’ipomée.
    Faire l’inventaire des pelotes de laine.

  • Passer soirée dans le pays qui vient de loin.

    Lire avec un grand plaisir le roman d’André Bucher, Le pays qui vient de loin, conseillé par un ami blogueur. On parle d’André Bucher comme le chef de file de la « nature writing » française…. Il décrit là le monde paysan avec toutes ses difficultés, sa misère, sa rudesse, que le côtoiement quotidien de la nature rend supportable. On y voit aussi ses beautés : les paysages somptueux, les nuits claires, la vie au dehors, la noblesse du travail agricole dans le sens où il a un début et une fin, ce qui le rend d’une certaine façon logique : on plante puis on récolte, par exemple. Le jeune héros trouve un sens à sa vie dans la rencontre avec cette ferme familiale dont on a voulu l’éloigner. Mais on revient toujours au pays, au lieu qui permet de comprendre le pourquoi du comment et, comme il le dit, dans « l’insolence bénie de la jeunesse » :

    « La vie, c’est comme le ciel : on ne peut se restreindre à la peindre en noir et blanc. »
    On lira prochainement d'autres romans de cet auteur. Ce serait dommage de ne pas les connaître.