L’autre matin, sur France Musiques, un morceau fait tout arrêter. Du xylophone ? Des percussions ? On fait alors connaissance avec Steve Reich que depuis on écoute.
Premier morceau : Fast. Puis, Mallet quartet. Et, au hasard des trouvailles : Differents trains, World Trade Center, et Six pianos grâce à Christophe Chassol. Et encore Violin fase, Variations for winds.
Beauté de la musique. Enchantement des sons. Et joie de découvrir encore et toujours quelque chose pour laquelle se passionner car la soif d’apprendre ne s’étanche jamais.
A suivre.
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La question du lundi : écrire comme on parle, parler comme on écrit ?
Dans son livre extraordinaire, LTI, la langue du III° Reich, Victor Klemperer présente les caractéristiques de la langue nazie et en explique les mécanismes. On comprend ainsi tous les rouages du totalitarisme dans sa manipulation des esprits (dans ce livre, il s’agit du totalitarisme nazi mais cela peut s’appliquer à d’autres totalitarismes). Deux de ces mécanismes ont fait écho avec certaines façons de s’exprimer devenues assez courantes dans notre société actuelle : la pauvreté du vocabulaire et l’absence de distinction entre le langage écrit et le langage parlé.
On s’est souvenu alors avec un brin de nostalgie des remarques que les institutrices de l’école primaire écrivaient parfois dans la marge : « On n’écrit pas comme on parle. » et de ce qu’on passait souvent des heures merveilleuses à lire le dictionnaire.
Avez-vous eu aussi ce genre de remarques à l’école ? Et avez-vous aimé utiliser le dictionnaire pour rechercher de nouveaux mots afin de mieux exprimer votre pensée ?