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  • Moisson.

    En rentrant, il fait nuit, s’arrêter pour regarder la rade illuminée par la pleine lune : on se croirait en plein jour. Quelques crapauds coassent tranquillement. La mer clapote.
    Préparer des picis avec des asperges.
    Boire le café sur la terrasse en regardant les marguerites jaunes, les crassulas, les porcelaines, les gazanias, les menthes aux feuilles panachées, les pétunias, les asparagus, la lavande toupet et les herbes aromatiques dont on s’est largement servi pour la salade du jour.
    Faire la cat-sitter.
    Prendre le temps d’écouter quelqu’un qui a besoin de parler longuement. Lui servir un thé dans une belle tasse. S’asseoir tout près.

  • L’espérance est verticale.

    Quand on a pu voir l’intérieur de Notre Dame de Paris, le constat était implacable quant à l’étendue des dégâts. Pourtant, au fond de la nef, une croix encore intacte, presque brillante dans toute cette suie.
    Quelles que soient les croyances des uns et des autres, elle symbolise ce qu’est l’espérance : rien n’est jamais totalement détruit. Il est peu probable qu’on puisse faire table rase après un drame, personnel ou collectif. Il faut poursuivre sa route à partir de ce qui reste, désormais si fragile. Et ce qui reste permet au regard de voir un peu plus loin et plus haut. Cette croix a au-dessus d’elle ce trou béant dans la voûte. De toute éternité, dans toutes les civilisations, les cultures, les croyances, c’est vers le ciel qu’on se tourne pour espérer, questionner, réfléchir. Car l’espérance est verticale.