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  • Moisson.

    Recevoir une carte parisienne, une reproduction d’un tableau d’Hammershøi exposé actuellement au Musée Jacquemard André. Une belle surprise.
    Recevoir un lundi la lettre lilas annoncée pour un mardi.
    Ranger les placards de la cuisine.
    Donner un exemplaire du Journal d’une seconde vie à la Bibliothèque pour tous de La Seyne sur mer.
    En attendant son tour au laboratoire d’analyses, terminer Middlemarch de George Eliot.
    Faire des biscuits de guerre et en donner largement. Ils sont appréciés.
    Admirer les arbres de Judée à la belle floraison rose.
    Découvrir les premières glycines en fleurs au détour d’une route nouvelle.
    Continuer à offrir, par série de deux volumes, les mangas racontant l’histoire de Chi à une petite fille qui en raffole.
    Monter l’escalier sans se tenir à la rampe.

  • Liste de contemplation.

    Au bout du chemin, on l’aperçoit très vite : le vieux pommier. Il est tout en fleurs. On s’arrête pour le contempler de loin. On s’avance pour aller le contempler de près. Il faudra le dépasser de toute façon pour prendre à droite le sentier qui mène au lac dont on fera le tour avant de redescendre en cueillant des asperges. Ses branches et son tronc sont gris et les fleurs sont de lait. Sous la ramure, la lumière est lisse comme une crème fraîche. L’herbe s’est bien couverte d’un épais tapis de pétales.
    Nostalgie du petit bois derrière les vergers où on avait marché, alors, aussi, dans cette sorte de blanc bien épais, les cheveux et les épaules décorés. Là, quand juste après la petite route on en rejoignait l’orée criblée d’aubépines, on avait commencé à contempler dans le silence ; s’arrête-t-on jamais de contempler ?