Marcher tout le long de la plage, pieds nus dans l’eau claire, bas de pantalon retroussés, en tenant ses chaussures à la main.
Sentir le vent.
Sentir le soleil.
Regarder les montagnes, l’horizon, le ciel.
En rentrant au petit hôtel, penser à Mozart, celui qui ne fut jamais la proie du désespoir, écrivant et jouant ses sonates, comme la 17, par exemple.
Se sentir libre.
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Liste de contemplation.
Les champs de coquelicots bordés de buissons de bourrache.
Les champs de cistes blancs aux fleurs violettes.
Le petit sentier qui serpente entre les chênes, parfumé par le thym en fleurs et le romarin.
Des touffes d’anémones blanches, des touffes de fleurs de lin bleues, d’autres fleurs bleues, peut-être des véroniques.
Des buissons de genêt d’Espagne.
Un ciel bleu dans lequel les nuages jouent : ils s’arrondissent, s’étirent, s’effilochent.
Les abeilles butinent sans être dérangées.
Les oiseaux chantent. On entend la fauvette.
Les crottes des biquettes tout le long du sentier.
Quelques chevaux tranquilles.
Les collines.
La mer.
Grandeur du mois de mai !