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  • La question du lundi : la boîte à six œufs dans laquelle on peut n'en mettre que quatre.

    Alors qu’on avait exceptionnellement besoin d’œufs, on a apporté à la ferme de Fabregas la boîte à œufs en même temps que les sacs, les sachets et la caisse à courses, afin de la remplir. Hélas, arrivant trop tard, il n’y en avait plus. Toutefois la boîte à œufs qu’on tenait à la main fit son effet. Exclamations diverses et variées à son sujet qu’on peut résumer ainsi : c’est vraiment bien d’avoir une boîte à œufs ! (D’ailleurs, tous ceux qui venaient récupérer leurs œufs – en fait, il aurait fallu les commander – le faisait dans la fameuse boîte en carton qu’on connait tous, effectivement réutilisable mais quand même jusqu'à un certain point).
    Pour avoir des œufs, il a donc fallu se rabattre sur la petite épicerie de Balaguier qui propose également des produits locaux. De nouveau, la boîte à œufs fit son effet : « Oh ! une boîte à œufs ! Mais comme c’est une bonne idée ! Oh ! que c’est pratique ! » etc. La jeune épicière, après avoir assuré que les œufs provenaient de poules heureuses, pouvant gambader et picorer à loisirs, tendit la main vers la boîte en demandant : « Il vous en faut combien ? » Les œufs, disposés dans un panier, étaient vendus à l’unité. On put ainsi prendre quatre œufs puisque c’est le nombre dont on avait besoin pour faire le cake au citron qu’on avait prévu de faire.

    Et vous, avez-vous une boîte à œufs ? Ici, elle est orange.
    Et rajoutons une question : achetez-vous toujours les œufs par six ?

  • Moisson.

    Offrir, le jour de Pâques, des petites tortues en chocolat aux invités.
    Découvrir qu’une rose trémière fleurira : on voit le bouton de la fleur au milieu des larges feuilles. Les graines viennent de Bruxelles et ont été plantées il y a deux ans. Celles qui viennent de Haute-Loire n’ont pas encore poussé. Patience.
    Ecrire quelques pages.
    Laisser les plantes sous la pluie battante pour qu’elles s’abreuvent.
    Admirer la mer aux Sablettes : les vagues immenses, les rouleaux, l’écume qui éclabousse, ce vert émeraude avec le gris du ciel.
    Se sentir suffisamment d’attaque pour avoir un projet de voyage.