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  • Une phrase à méditer : aider à respirer.

    Beaucoup de citations dans le Petit traité de bénévolence de Patrick Tudoret. On retient celle-ci, de celui qui compte tellement, Albert Camus :

    « J’ai rencontré dans l’histoire depuis que j’ai l’âge d’homme beaucoup de vainqueurs dont j’ai trouvé la face hideuse. Parce que j’y lisais la haine et la solitude. C’est qu’ils n’étaient rien quand ils n’étaient pas vainqueurs. Pour être seulement, il leur fallait tuer et asservir. Mais il est une autre race d’hommes qui nous aide à respirer, qui n’a jamais trouvé d’existence et de liberté que dans la liberté et le bonheur de tous et qui puise par conséquent jusque dans les défaites des raisons de vivre et d’aimer. Ceux-là, même vaincus, ne seront jamais solitaires. »


    Patrick Tudoret, Petit traité de bénévolence, page 150. Citation d’une conférence d’Albert Camus au Casal de Catalunya en 1951.

  • Moisson.

    Regarder une émission sur les sœurs Brontë et dans la foulée relire quelques poèmes d’Emily Brontë.
    Connaître les petits noms des poulettes dont on mange les œufs.
    Recevoir du courrier et en envoyer.
    A Fabregas, prendre trois bouquets de basilic : du pourpre, du vert à grandes feuilles, du vert à toute petites feuilles.
    Sentir le parfum de la chaleur sous les pins.
    Bien mieux savoir qui on est et ce qu’on veut.
    Ecrire dix pages.