Un matin, en se levant, prendre la décision d’envoyer balader quelque chose qui pesait depuis trop longtemps. Comme ça : ouste ! On le fait et on reste inébranlable devant les conséquences car on considère qu’elles n’ont pas de réelle importance.
En ressentir un incroyable soulagement.
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Moisson.
Pouvoir être chez soi à l’abri de la tempête, tricotant et écoutant une émission de radio sur François Cheng.
Commander deux mérévilles au cas où il faudrait en donner encore une.
Lire un beau livre de Marion Muller-Collard, Le plein silence (1) et recopier pour vous un passage :
Au seuil de ta demeure
que j’ai trouvée en moi
je sais qu’être accompli
signifie
être capable
d’infinis recommencements
Y reprendre aussi la citation qu’on y a aperçu en le feuilletant de Robert Juarroz(2), ce qui en a provoqué l’achat :
Abandonner sa biographie
et ne pas reconnaître ses propres données,
c’est alléger la charge pour le voyage.
Puis faire de la soupe : haricots verts, épinards, poireaux, carottes, courge, pommes de terre, oignons.
(1) Marion Muller Collard, Le plein silence, Aquarelles de Francine Carillo, Ed. Labor et Fides, p. 84
(2) Roberto Juarroz, Douzième poésie verticale