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  • Moisson.

    Donner la méréville à une amie qui en avait cherché une en vain à plusieurs reprises sur son marché. Recevoir la promesse d’avoir prochainement un pot de cette confiture délicieuse.
    Ecrire plusieurs pages.
    Ressortir le chapeau de pluie et aller sauter dans les flaques le long de la corniche.
    Avec de belles Reine des Rainettes faire des pommes au four bien parfumées à la cannelle.
    Ranger l’armoire pour qu’en l’ouvrant, tout soit bien plié, bien rangé, bien en ordre.

  • La question du lundi. De la formule de politesse dans un mail.

    Le constat est fait depuis longtemps, au jour d’aujourd’hui (c’était une formule très usitée par une grand-mère, la maternelle, pas la paternelle, et qu’on aime vraiment beaucoup employer) on n’écrit plus que rarement des lettres qui, une fois sous enveloppes et postées deviennent des courriers. Et pourtant, ces lettres avaient parmi leurs nombreux atouts, celui de la formule de politesse. C’est la réflexion qu’on s’est faite après un échange de mails pour des questions administratives avec une personne fort polie, fort efficace et fort professionnelle, qu’on n’a jamais vue mais dont on a deviné qu’elle était assez jeune...
    Au début, ses mails commençaient par « Chère Madame », ce qui est déjà fort familier. « Chère Madame »… Puis, comme les mails se succédaient, on passa au « Bonjour » puis à … rien du tout, dans le style le plus épuré possible du sms mais heureusement sans atteindre ce mélange curieux de phonétique, de chiffres et autres signes. Bref. A la fin du mail, foin de formule de politesse. Dès le premier mail, ce fut « Cordialement ». Fort familier aussi, avait-on appris jadis. Puis, il y eut « Cdt ». Puis, toujours le « Cdt » accompagné d’un smiley. On n’a pas atteint le « A tout’ » car la série de mail eut une fin. Mais jusqu’où donc aurait-on pu aller ? Elle aurait aussi pu signer de son prénom voire commencer le mail par le nôtre...
    Si on y réfléchit bien, les mails remplaçant les courriers distribués par les postiers qui deviennent par ailleurs banquiers, vendeurs de téléphones ou livreurs de pain, ne faudrait-il pas mettre un minimum de formule de politesse dans un mail ? On n’irait pas jusqu’à « Veuillez agréer, Madame, l’assurance de ma considération distinguée », bien sûr. Quoique…

    Qu’en pensez-vous ? Faudrait-il une formule de politesse dans un mail autre que ce « Cordialement » ou ce « Cdt » - d’ailleurs, ce mot n’a-t-il pas été choisi pour son abréviation si rapide à taper ? …. Une autre question, peut-être….