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  • Frères d’âme.

    Lire un livre qui fait du bien à lire, sans doute parce qu’on y lit des choses qu’on pense ou qu’on ressent. Mais pas seulement.
    Dans Frères d’âme, Edgar Morin et Pierre Rabhi conversent et c’est leur ton apaisé qui fait du bien aussi.
    Quelle lucidité chez ces deux grands hommes, sur le monde actuel ! Ils le décrivent bien comme il est, en grand danger et ils se désolent de ce que subit notre Terre systématiquement et aveuglément saccagée, de ce que les êtres humains peuvent, hélas, faire subir à d’autres êtres humains.
    En même temps, ils tiennent bon. Ce sont des hommes debout qui ne cessent de répéter qu’on ne doit pas laisser tomber. « Le sûr n’est jamais certain, l’improbable n’est jamais impossible », affirme Edgar Morin, page 68.


    Edgar Morin et Pierre Rabhi, Frères d'âme, entretien avec Denis Lafay, Ed. de l'Aube, 2021.

  • Moisson du 3 juin 2021.


    Aller marcher sur la plage, puis aller marcher dans l’eau et ensuite s’asseoir sur un petit muret le temps que les petons sèchent un peu et quand on repart, sentir en marchant le sable qui crisse dans les chaussettes et qu'on laissera sur la terrasse avant d'entrer dans la maison.
    Regarder en silence un monsieur assis sur un rocher en train de peindre à l’aquarelle le paysage qui est sous ses yeux. Regarder le paysage aussi. Puis l’aquarelle. Le paysage. L’aquarelle. A chaque regard, une précision de plus sur la feuille : un nuage, une vague, une teinte, un oiseau.
    Repasser le linge et ranger l’armoire qui semble bien apaisée maintenant quand on l’ouvre pour prendre un torchon ou une nappe ou une paire de draps.