Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Un ciel ce matin.

    Ce matin, le ciel est déjà bleu azur du côté est, là où l’aube est la plus certaine.
    De grandes volutes verticales de fumées roses montent haut, haut, haut.
    A quelques endroits, le soleil encore de l’autre côté de l’horizon mais presque au sommet du nouveau jour envoie quelques lueurs jaunes qui, en se mêlant au rose, deviennent étonnamment orange.
    Mais dans quel tableau a-t-on vu cela ? Un ciel bleu, rose, jaune et orange, avec ces nuages qui s’étirent et s’étirent pour emmener le regard au-delà de la toile ?
    Un Monet ? Un Turner ? Peut-être… Ou un ciel de Pissarro quand il peignait des vues de Pontoise ? Mais il n’utilisait pas ce rose-là – ce rose tendre des fleurs du cyclamen.
    Il faudra feuilleter les livres de peinture dans le courant de la matinée et, si on ne trouve pas, aller passer un peu de temps à la Bibliothèque du Musée d’arts où sont rangés tant de livres sur tant de peintres.



  • Maître Eckhart, anémones, romarin et mimosa.


    Récompense : Comme le dit Maître Eckhart, l’amour est bien une récompense et non un commandement. C’est la récompense d’un mode de vie tourné vers le don.

    Anémones : Au retour du marché du Cours Lafayette, un petit bouquet d’anémones trouve place dans un des vases italiens, celui qui est vraiment à la bonne taille pour ces fleurs multicolores dont certaines tiges ont oublié d’être droites, ce qui les rend encore plus charmantes.

    Romarin : En marchant dans la colline, marauder quelques tiges de romarin pour faire le cake au miel et au romarin dont on a reçu la recette. Marauder aussi une branchette de mimosa puis l’offrir à une amie de promenade qui s’en émerveille ; alors, c’est comme si on l’avait eue en cadeau soi-même.