De livre en livre : De la correspondance de Marguerite Yourcenar au « Tacite » de Xavier Darcos, puis de ce « Tacite » à « Virgile, notre vigie » du même auteur, puis de ce « Virgile » à « La mort de Virgile » d’Hermann Broch, puis de cette « Mort de Virgile » à Virgile lui-même (- 70 av. JC/- 19 av. JC) :
« Printemps utile aux feuillages des bois
Printemps utile aux forêts
Au printemps les terres gonflent et réclament les semences qui donnent la vie
Alors le ciel, père tout-puissant, descend en pluies fécondes dans le cœur de sa belle épouse
Immense, rejoint ce corps immense pour nourrir tout ce qui germe
Alors les broussailles impénétrables retentissent du chant des oiseaux »(1)
(1) Virgile, Le souci de la terre, nouvelle traduction des Géorgiques par Frédéric Boyer, Ed. Gallimard, 2019, pp. 128/129
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Pollini, 656.
Maurizio Pollini : Pour lui rendre hommage, l’écouter dans des sonates de Beethoven. Et puis dans le concerto n°5 du même Beethoven. Ah ! et puis aussi dans Schumann…
656 : Prendre le temps de lire les noms des 656 morts de la rue dont la liste a été publiée par La Croix le mardi 19 mars dernier. Il n’a pas toujours été possible de retrouver ou d’indiquer les prénoms, alors il est mentionné « un homme », « une femme », « un homme jeune », « une personne », et puis ces encore plus terribles « un bébé, 3 mois », « un bébé, 16 mois », « un bébé, 2 mois », … Ils ont chacun été quelqu’un.