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  • Parfum des lys, un arbre.

    Parfum des lys, un arbre.

    Parfum des lys : En passant près de la chapelle dont la porte est grande ouverte, croiser le chemin vers la clarté du jour du parfum du bouquet de lys posé devant l’autel.

    Un arbre : Sur un des chemins escarpés du Cap Sicié, un grand pin est un des amers de mes promenades. Son très haut tronc, parfaitement droit, ne laisse pas douter de sa force ; les pliures de ses branches de celle du vent. Tronc et branches enchevêtrées pour être ; toute leur espérance, paisible, portée par leurs racines sans lesquelles il ne serait pas possible de se tenir ainsi au-dessus de l’abîme.






  • La toile d’araignée du matin dans la cour.

    Il y a une toile d’araignée entre deux des fils électriques qui surplombent la cour. Au fur et à mesure de l’élévation du soleil, les fils de soie de la toile brillent les uns après les autres pour révéler une immense étoile.
    C’est beau.
    Combien de temps a-t-elle mis pour tisser cela, l’araignée, cette nuit ?
    La toile n’est pourtant pas tout à fait terminée.
    Parce qu’elle a été interrompue ? Parce qu’au moment du petit jour le souffle de l’envol d’une des tourterelles de la cour a emporté un axe du filet ?
    C’est un mystère de la nuit qu’on ne connaîtra pas.
    Et quand au-delà le ciel participe au spectacle en rosissant – si le ciel rosit le matin tôt et qu’il y a une toile d’araignée qui brille entre les fils électriques de la cour, c’est qu’il se pâme d’admiration – c’est encore plus beau.