Hier matin, séance dédicace à la librairie Charlemagne de La Seyne. Deux belles heures pendant lesquelles les rencontres ont été nombreuses et les échanges chaleureux. Merci à F., V., N., E., MC., El., J., P., … à cette jeune femme repartie avec l’adresse de ce blog car en ce moment elle a besoin de soutien, à cette autre qui est arrivée avec « Aussitôt que la vie », lu il y a quelques mois et heureuse de pouvoir me rencontrer pour parler de la beauté de la colline provençale, et aux autres encore.
C’était un moment fort en raison du lieu, cette belle librairie Charlemagne, et parce que j’étais là avec mes livres, tout simplement heureuse.
Juste avant de partir de la maison, l’air fameux extrait de « L’élixir d’amour », Una lacrima furtiva, chanté par Pavarotti, a retenti à la radio. Maman aimait beaucoup cet air et j’y ai vu là le signe de sa présence à mes côtés, en cette veille de la fête des mères.
Bon dimanche à vous tous, mes chers fidèles lecteurs, qui me soutenez avec tant de gentillesse.
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Acanthes, retrait.
Acanthes : Sur le talus qui longe le chemin de la plage de la Vernette, des acanthes, en plein soleil et en plein vent, forment une haie d’honneur joyeuse, toute dansante au rythme des pas. On les salue bien bas d’un geste du chapeau.
Retrait : Dans le si joli livre de Marco Martella, "Un petit monde, un monde parfait", noter cette citation d’Hannah Arendt après une journée de silence, de solitude et de méditation : « La fuite hors du monde, en des temps sombres, temps d’impuissance, peut toujours se justifier tant que la réalité n’est pas ignorée, mais constamment présente et reconnue comme cela dont il faut s’évader ». (1)
Marco Martella : Un petit monde, un monde parfait, Ed. Poesis, 2018, p. 85. Citation extraite de « De l’humanité dans de sombres temps » dans Vies politiques, de Hannah Arendt, Ed. Gallimard, 1974