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CUISINER / Dans la cuisine - Page 21

  • Dans la cuisine : pâtes au gratin.

    Pour faire plaisir à quelqu’un qui vient déjeuner et dont on sait qu’il a peu l’occasion de partager un repas en famille, faire des pâtes au gratin.
    Dans le placard de victuailles, choisir sur l’étagère consacrée aux pâtes, des macaronis (plusieurs séjours en Italie ont permis d’apprendre qu’à chaque pâte correspond une recette…). Et ici, les pâtes au gratin, c’est avec des macaronis.
    Pendant qu’ils cuisent, râper le fromage : du gruyère, et du beaufort. Il est préférable de râper le fromage soi-même car ainsi on peut utiliser du vrai fromage, qui a du goût, choisi chez le fromager du marché.
    Égoutter les pâtes quand elles sont à peine cuites. Toujours en Italie, on a appris que les pâtes, c’est al dente.
    Les verser en plusieurs fois dans le plat rectangulaire en alternant les couches : pâtes, noisettes de beurre salé, fromage râpé, puis pâtes, noisettes de beurre salé, fromage râpé. Terminer par le fromage car on sait que ce qui plaît, dans les pâtes au gratin, c’est le dessus, bien doré et bien croustillant. Le gratin, quoi.
    Laisser le plat sur le plan de travail, en le protégeant des chats, comme d’habitude.
    Au moment où tout le monde arrive, qu’on commence à s’installer, à parler, à boire un coup, à grignoter des olives noires ou du saucisson, mettre le plat au four. On allumera le grill quand on finira l’entrée.
    Poser le gratin de pâtes sur la table quand il frémit encore.

  • Dans la cuisine : confiture de quetsches.

    En remontant, apercevoir chez Mme Gallo, la marchande de légumes sise sur le rond-point de Portissol depuis toujours, un énorme tas de quetsches. S’arrêter et dire :
    - Oh, des quetsches !
    Entamer alors une discussion avec la marchande sur la façon dont on les aime : comme ça, à n’importe quelle heure de la journée, en tarte bien sûr, dans un gâteau, en confiture aussi. De ce fait, parler recettes de confiture. D’autres clientes se mêlent à la conversation et cela dure un peu
    - Vous mettez autant de poids de sucre que de fruits ?
    - Ca dépend de la quetsche, en fait.
    Pendant ce temps, on goûte une quetsche… elle fond. On fond : on repart avec trois kilos.
    Dans la cuisine, dénoyauter les quetsches en en mangeant quelques unes de temps en temps car il y en a suffisamment.
    Les mettre dans le grand saladier à confiture avec du sucre, du miel (celui de Ligurie, au goût bien prononcé), de la badiane (5 fleurs par kilo).
    Laisser la préparation tranquille au moins deux jours, si ce n’est trois.
    Parfois, mélanger un peu, mais avec précaution pour ne pas briser les fleurs de badiane.
    Puis faire cuire un certain temps.
    Pêcher les fleurs de badiane et les mettre de côté. Elles sont belles, luisantes à souhait. On dirait des bonbons.
    Quand tout est cuit (on aura fait le test de la goutte de confiture sur la petite assiette qu’on laisse refroidir et si la goutte ne coule plus, c’est bon), verser dans les pots en mettant une fleur de badiane par pot.
    Retourner les pots pour chasser l’air et les laisser tous tranquilles pour qu’ils refroidissent.
    Quand ils sont froids, c’est-à-dire le lendemain, en fait, les remettre dans le bon sens, passer un coup d’éponge pour enlever les coulures de confiture, les étiqueter, ressortir des ronds de tissus et en décorer les pots en les attachant avec un rafia.