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CUISINER / Dans la cuisine - Page 22

  • Dans la cuisine : confiture de quetsches.

    En remontant, apercevoir chez Mme Gallo, la marchande de légumes sise sur le rond-point de Portissol depuis toujours, un énorme tas de quetsches. S’arrêter et dire :
    - Oh, des quetsches !
    Entamer alors une discussion avec la marchande sur la façon dont on les aime : comme ça, à n’importe quelle heure de la journée, en tarte bien sûr, dans un gâteau, en confiture aussi. De ce fait, parler recettes de confiture. D’autres clientes se mêlent à la conversation et cela dure un peu
    - Vous mettez autant de poids de sucre que de fruits ?
    - Ca dépend de la quetsche, en fait.
    Pendant ce temps, on goûte une quetsche… elle fond. On fond : on repart avec trois kilos.
    Dans la cuisine, dénoyauter les quetsches en en mangeant quelques unes de temps en temps car il y en a suffisamment.
    Les mettre dans le grand saladier à confiture avec du sucre, du miel (celui de Ligurie, au goût bien prononcé), de la badiane (5 fleurs par kilo).
    Laisser la préparation tranquille au moins deux jours, si ce n’est trois.
    Parfois, mélanger un peu, mais avec précaution pour ne pas briser les fleurs de badiane.
    Puis faire cuire un certain temps.
    Pêcher les fleurs de badiane et les mettre de côté. Elles sont belles, luisantes à souhait. On dirait des bonbons.
    Quand tout est cuit (on aura fait le test de la goutte de confiture sur la petite assiette qu’on laisse refroidir et si la goutte ne coule plus, c’est bon), verser dans les pots en mettant une fleur de badiane par pot.
    Retourner les pots pour chasser l’air et les laisser tous tranquilles pour qu’ils refroidissent.
    Quand ils sont froids, c’est-à-dire le lendemain, en fait, les remettre dans le bon sens, passer un coup d’éponge pour enlever les coulures de confiture, les étiqueter, ressortir des ronds de tissus et en décorer les pots en les attachant avec un rafia.

  • Dans la cuisine : les œufs au lait.

    Le dimanche midi, les œufs au lait est un bon dessert pour un repas de famille.
    Il faut 6 œufs bien frais, ¾ de litre de lait, 1 belle gousse de vanille, 1 boîte de lait concentré sucré, 4 cuillères à soupe de sucre.
    La veille au soir, comme il est dit dans le vieux livre de cuisine de grand-mère, livre à manipuler avec des précautions infinies et tendres, faire infuser le lait avec le sucre et la vanille qu’on aura fendue en deux et dont on aura gratté les graines. Veiller à bien recouvrir la casserole car la nuit, les chats dorment assez peu et ils peuvent aller faire un tour, pour voir, sur la cuisinière. Donc, lester le couvercle de la casserole en posant quelque chose dessus.
    Le matin de très bonne heure, préparer un caramel dans le fond du moule à cake en faisant fondre sucre et eau au-dessus du feu. Veiller à ne pas se brûler. Laisser le caramel refroidir une fois qu’il a bien nappé le fond du moule une partie des bords. Dans un saladier, battre les œufs en omelette, y mélanger le lait concentré. Bien fouetter. Faire chauffer le lait en le remuant constamment. Hors du feu, et doucement et délicatement et sans s’interrompre, le verser sur les œufs battus sans jamais cesser de remuer. Quand le mélange est bien onctueux, que ça sent bon, que c’est bien crémeux, admirer l’appareil avant de le verser dans le moule et de l’enfourner dans le four. C’est mieux de penser à allumer le four avant pour qu’il soit chaud, sans l’être trop quand même et d’avoir au préalable mis de l’eau dans la lèche frite car les œufs au lait se font cuire au bain marie. Au bout d’une trentaine de minutes, c’est cuit. Sortir du four. Faire refroidir. Mettre au frais. Juste avant de servir, démouler sur le plat ovale en Digoin qui sert toujours à cette occasion. A ce moment-là, le caramel s’étale un peu sur les bords et c’est très joli.
    Apporter le dessert sur la table.
    C’est à ce moment-là qu’on entend : « Ah ! ... des œufs au lait ! »