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CUISINER / Dans la cuisine - Page 20

  • Dans la cuisine : gâteau marbré.

    Il fait gris et très venteux. On a sorti toutes les plantes pour qu’elles s’abreuvent. On a rangé la maison. On a allumé quelques lampes. Les chats dorment. Et si on faisait un gâteau marbré ?
    Sur le plan de travail, sortir ce qui est nécessaire : du beurre, du sucre, des œufs, de la farine, de la vanille, du lait et du chocolat, deux saladiers, une petite casserole, la balance, une grande cuillère en bois et une toute petite, le moule à gâteau qu’on habille d’une feuille de papier sulfurisé, le fouet électrique. Il faut à peu près, disait la grand-mère cuisinière, 150 gr de tout, sauf de la vanille, bien sûr, et du lait, qu’on met au jugé. Elle, elle préférait le rhum à la vanille, d’ailleurs. (Elle avait toujours une bouteille de rhum Negrita à portée de main).
    Faire fondre le beurre très doucement. Une fois fondu, le laisser refroidir en remuant de temps en temps la casserole. Pendant ce temps, battre les blancs en neige. Comme la cuisine doit être un jeu, on tente de les battre à la main et non au fouet électrique qu'on laisse finalement de côté. Et on arrive à les obtenir bien fermes.... Super.
    Mélanger le beurre avec le sucre et les jaunes d’œufs. Puisque la casserole a été libérée du beurre, l’utiliser pour faire fondre le chocolat avec un peu de lait. Bien battre mais sans fouetter pour que le mélange soit onctueux. Rajouter la farine et la levure, la vanille en poudre de l’Aquarelle des Saveurs à Sanary et enfin les blancs en neige. A ce moment-là, rajouter du lait pour que l’appareil soit bien lisse. Pas tout à fait liquide, mais un peu quand même. Il est temps de partager la pâte en deux en utilisant le deuxième saladier. En fonction du destinataire du gâteau, on privilégiera la partie chocolat, ou la partie vanille. Aujourd’hui, c’est chocolat. L’ajouter donc fondu dans le lait : on les aura bien mélangés avec la toute petite cuillère en bois qui sert uniquement pour le chocolat fondu.
    Allumer le four ; on aurait dû l’allumer depuis un moment mais on a oublié, voilà ce que c’est que de bavarder.
    S’amuser à alterner les appareils dans le moule : un peu de pâte vanillée, et ensuite de la pâte chocolat ; un peu de pâte vanillée et ensuite de la pâte chocolat ; et ainsi de suite jusqu’à épuisement de la pâte. C’est joli comme tout et c’est amusant à faire. On peut laisser alors les deux saladiers à des doigts gourmands.
    Attendre patiemment que le four soit chaud en rangeant.
    Enfourner le moule.
    Reprendre le tricot.
    Au bout d’un moment, ça sent vraiment bon. On surveille, de là où on est, le gâteau dans le four et quand il est bien bombé et qu’il fait craquer déjà, on le sort pour le laisser refroidir.

  • Dans la cuisine : biscuits de guerre.

    La veille, on n’a pas fini le thé : dans la théière Blue Calico, un reste de thé, très fort et très froid. Quel dommage de le jeter. Et si on faisait des biscuits de guerre ?
    On y va :
    Un verre de thé très fort
    Un verre d’huiles (olive, colza, pépins de raisin)
    Un verre de cassonade
    De la cannelle
    De la vanille
    La petite poignée de raisins secs qui reste
    Les trois abricots secs qui restent et qu’on coupe en tout petits morceaux
    Bien fouetter ce mélange
    Rajouter progressivement de la farine et bien travailler le mélange jusqu’à obtenir une pâte bien souple
    Laisser reposer le temps d’aller chercher le pain et du poisson au marché.
    Fractionner la pâte en trois ou quatre boules
    L’étendre, mais pas trop
    Découper. Cette fois-ci, on choisit un petit verre à liqueur rond car on n’a toujours pas retrouvé les emporte-pièces
    Déposer les biscuits à cuire sur une plaque recouverte de papier sulfurisé ; en fait, il y aura trois plaques au total
    Saupoudrer de cassonade
    Faire cuire au four un certain temps ; on sait quand c’est cuit à la bonne odeur caractéristique qu’on reconnait toujours
    Remplir plusieurs boîtes de thé vides pour ceux qu’on donnera.
    Laisser les autres dans la grosse boîte en fer blanc.
    En manger quelques uns au moment du café, en guise de dessert.