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CUISINER / Dans la cuisine - Page 23

  • Dans la cuisine : Confiture d’abricots.

    Récupérer des abricots trop moches pour être vendus.
    Les remonter en passant par le petit chemin, la cagette sous le bras quand le chant des cigales crisse de partout.
    Dans la cuisine, attraper sur le dessus du buffet le grand saladier dédié aux confitures.
    Le laver et bien l’essuyer.
    Enlever les noyaux des abricots avant de peser les fruits qu’on mettra sans les couper dans le saladier.
    Rajouter le sucre (proportions variables, suivant le sucre qui reste dans le placard : le plus souvent, 1 kg de fruits = 800 gr de sucre). Si on n’a plus de sucre, on peut mettre du miel.
    Dans la panière, attraper la badiane.
    Ajouter 5 fleurs de badiane par kilo.
    Recouvrir le saladier d’un torchon.
    Attendre jusqu’au lendemain.
    Le lendemain, transvaser le contenu du saladier dans le grand fait-tout dédié aux confitures. Il faut là aussi monter sur une chaise car le fait-tout est aussi sur le dessus du buffet.
    Faire cuire en remuant, en chantant, en écoutant les cigales, en disant bonjour aux voisins qui passent devant les fenêtres.
    Parfois, il faut écumer. Mais on peut oublier de le faire.
    A un moment, c’est cuit. On le sait car on a versé un peu de confiture sur une soucoupe et quand ces quelques gouttes ont refroidi et qu’on a penché la soucoupe, elles n’ont pas coulé.
    Mettre la confiture dans les pots en veillant bien à ne pas se brûler. Pour cela, se munir de moult torchons et maniques. Laisser seulement les fleurs de badiane qui sont restées entières. Retirer celles qui se sont éparpillées un peu partout.
    Remplir les pots à ras bord. Bien les fermer. Les retourner sur le plateau.
    Attendre que les pots soient froids pour les remettre à l’endroit, les nettoyer des éventuels restes de coulures de confiture et les étiqueter.
    Tout ranger, tout nettoyer.
    Ensuite, on pensera à qui donner les jolis pots.

  • Dans la cuisine : tomates à la provençale.

    Etre au cœur de l’été.
    Sur le plan de travail, poser les tomates de Daniel Vuillon (on a eu une cagette lors de la dernière distribution).
    Choisir les plus rondes. Les essuyer avec un chiffon de coton blanc.
    Les couper en deux et les poser sur la grande plaque du four en les calant bien les unes contre les autres.
    Récupérer le jus dans un saladier où on mélange de l’ail, du persil, du basilic – il faut que le persil et le basilic soient bien frais, juste coupés soit dans le jardin, soit au Lançon, pas très loin. Pour l’ail, utiliser bien sûr de l’ail en gousse et l’écraser en utilisant le presse-ail manuel. Mettre de l’huile d’olive pour que cela fasse comme une pâte.
    Poivrer généreusement.
    Sur les tomates, poser ce mélange odorant.
    Arroser le tout d’huile d’olive très fruitée ; en ce moment, c’est l’huile de Ligurie qu’on utilise.
    Mettre au four assez longtemps : les tomates doivent rendre du jus, diminuer de volume mais sans se ratatiner pour autant.
    Au moment du repas, poser le plat sur la table : quand toutes les tomates auront été servies dans les assiettes, quand elles auront toutes été mangées, quand on en sera au moment où il faudra aller chercher le fromage et mettre le café en route mais qu’on prendra le temps de discuter, il sera bon de saucer les sucs avec de la baguette bien fraîche.