Réaliser un rêve : voir en vrai la Madonna del Parto, de Piero della Francesca, et rester devant un long moment, dans un grand silence, en prenant la pose de la Madonna, main gauche sur la hanche, main droite sur le haut du ventre. Certains pensent que le visage de la Vierge est hautain mais n’est-ce pas simplement une femme qui porte un enfant et vient de le sentir bouger, s’arrête, pense à lui, pense aussi à ce qu’il en sera de cette fécondité inattendue. Espérer alors très fort que nous trouvions chacun notre fécondité sur la terre, quelle qu’elle soit.

Ensuite, choisir quelques cartes et marque-pages à envoyer de ci de là, et aussi un livre (un de plus) sur Piero della Francesca dans lequel on glisse les tickets d’entrée.


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Sur le petit marché de Monterchi, regarder tout autour de soi. S’émerveiller.

Longer un grand champ de tournesols puis s’aventurer avec précaution entre les grandes fleurs pour ne pas en déranger les nombreux visiteurs, papillons et abeilles.

Vivre quelques jours dans un temps dont seules les cloches des églises alentour connaissent la course.

Au menu du pranzo : ravioli di erbette al burro e salvia ; fettina di manzo agli aromi ; frutta cotta.