Réussir à avoir, à la Mercerie de Mar Vivo, 5 mètres d’élastique noir. Le blanc est parti dès réception.
Aller marcher le long de la corniche, dans le périmètre d’1 km et regarder la mer, l’horizon, les oiseaux, le ciel, les nuages, les arbres et les fleurs.
Ecrire plusieurs pages.
Pendant les quelques jours de pluie consécutifs, rassembler les plantes bien au milieu de la terrasse pour qu’elles puissent s’abreuver tout leur content.
Recevoir du courrier. Préparer des réponses.
Brosser les chats.

Repérer trois brins de menthe un peu maigrichons dans un coin la cour. Les déplacer et les replanter là où on espère qu'ils grandiront bien pour que bientôt, devenus grands et forts, ils seront à la disposition de tous pour d’éventuels thés ou taboulés.
Admirer les fleurs du gazania jaune, toutes déployées dans le soleil.
Pour lui rendre hommage, relire quelques passages de Le monde du bout du monde, de l’Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler, Le vieux qui lisait des romans d’amour, de Sepulveda, celui qui disait : « J’écris parce que je crois à la force militante des mots. »