Le matin, regarder le ciel.
Traverser la rade en bateau pour retrouver des amies et prendre le temps de parler de tout et de rien, donc de l’essentiel.
Faire la cuisine pour quelqu’un qui est malade.
Rempoter ensemble les deux asparagus (un plumosus et un sprengeri) en leur expliquant les contraintes du réchauffement climatique : dans un seul pot, on arrivera peut-être à mieux y faire face pour les arroser. L’ensemble est du plus bel effet près du grand caoutchouc.
Chanter.
Sur des chemins, grappiller des mûres, récolter des graines de belles-de-nuit, chiper un grain de raisin.
Recevoir du courrier. Y répondre.
MOISSONNER / Moisson - Page 202
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Moisson.
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Moisson.
Chaque matin, admirer le ciel.
Tricoter une brassière à rangs raccourcis en écoutant Kathleen Ferrier.
Préparer un œuf à la coque à une enfant et se réjouir de la voir tremper ses mouillettes dans le beau jaune onctueux de cet œuf offert par une poule heureuse.
A la médiathèque, emprunter à nouveau un beau livre sur les peintures de Fabienne Verdier et en trouver un autre, un nouveau, qu’on prend également. Repartir les bras chargés, les livres sont lourds mais le cœur est léger.
Prendre le temps de réfléchir à ce qu’est ce chemin de la vie et encore une fois pouvoir revenir à l’essentiel.