En rentrant, il fait nuit, s’arrêter pour regarder la rade illuminée par la pleine lune : on se croirait en plein jour. Quelques crapauds coassent tranquillement. La mer clapote.
Préparer des picis avec des asperges.
Boire le café sur la terrasse en regardant les marguerites jaunes, les crassulas, les porcelaines, les gazanias, les menthes aux feuilles panachées, les pétunias, les asparagus, la lavande toupet et les herbes aromatiques dont on s’est largement servi pour la salade du jour.
Faire la cat-sitter.
Prendre le temps d’écouter quelqu’un qui a besoin de parler longuement. Lui servir un thé dans une belle tasse. S’asseoir tout près.
MOISSONNER / Moisson - Page 206
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Moisson.
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Moisson.
Pouvoir à son tour soutenir quelqu’un qui a du mal à marcher.
Ecouter Boris Cyrulnik, invité de la Grande Librairie et remarquer encore une fois sa façon de parler extrêmement paisible et claire.
Se réjouir du reportage sur la libraire de la Librairie Charlemagne de La Seyne où on se fournit.
Préparer un gâteau au chocolat spécialement pour une petite fille en visite.
Guider les lianes souples du chèvrefeuille vers l’intérieur de la terrasse.
Rempoter le ficus qui a tellement grandi ; avoir de l’aide pour cela, bien sûr.
Admirer les fleurs de la dame peinte ; elles sont légèrement rosées, et un peu orange.
S’arrêter sur la route pour humer le parfum incomparable du jasmin.
Avoir la force d’épousseter toutes les étagères et tous les livres qu’elles supportent.
Obtenir de la Médiathèque la permission de garder un livre au-delà de la date limite car on ne l’a pas tout à fait fini. Apprendre en même temps que Le lambeau, de Philippe Lançon est disponible et qu’il faudrait venir le chercher.