La vie est fragile. Tout peut basculer en un instant. Une chute, et il faut quitter sa maison pour une longue période ou même pour toujours. On rassemble le minimum : les lunettes, le livre en cours, une petite trousse de toilette. On laisse les fleurs dans le vase posé sur la table qui faneront seules, le réfrigérateur à vider, les volets à fermer, et tout le reste, meubles, paysage vu de la fenêtre, petites habitudes auxquelles on tient tant, et ceux qui sont chers ; tout. Deux très proches viennent d’être confrontés à cela. Leur force d’âme exceptionnelle est une leçon qui confirme qu’il faut vivre le temps de notre vie comme un souffle.

Gentillesse : Ne jamais laisser passer l’occasion de dire à quelqu’un quelque chose de gentil. On n’est jamais obligé de tout trouver formidable chez quelqu’un ni non plus de lui mentir en le flattant. Mais simplement une gentillesse. Non seulement parce que ça fait toujours plaisir, mais aussi parce qu’en pensant ainsi à le faire, celui qui dit une gentillesse fait un effort sur lui-même pour ouvrir son cœur au sentiment, et rien n’est plus important, dans une vie, que d’avoir des sentiments et de les exprimer.

Courrier : Faire enfin tout le courrier en retard, mais sans se presser et en n’oubliant pas de s’appliquer aussi pour les enveloppes.