« Pour un tout jeune enfant, une feuille de platane ramassée au sol, un jour de novembre, suffit à l’émerveillement et au bien-être ».
Cette phrase extraite de Penser comme un arbre, de Jacques Tassin, ravive des souvenirs d’enfance avec les platanes qui entouraient l’immeuble de l’enfance flanqué de deux peupliers immenses dont les feuilles ont toujours fait penser à des pendants d’oreilles. Avec les marronniers qui bordaient les rues et dont les fleurs blanches faisaient penser à Noël. Avec les chênes, les châtaigniers, les charmes et les hêtres de la forêt toute proche. Les saules-pleureurs et le majestueux cèdre du Liban du parc public aussi.
Enfant, oui, on ramassait les feuilles de platanes en gros bouquet d’un bel ocre rouge. Il fallait trouver la plus belle des feuilles. Parfois, quand on était rentré et qu’on avait posé ce bouquet dans un petit vase, on prenait la plus belle des feuilles pour la mettre bien à plat sur du papier Canson blanc afin d’en tracer les contours. Une fois cela fait, en observant bien la feuille de platane et en faisant bien attention, on traçait à main levée les nervures. Puis on peignait sans déborder. On se souvient avoir fait faire cela aussi à des petits qu’on avait autour de soi.
Et vous, avez-vous un souvenir avec les feuilles de platanes ramassées en automne ?
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La question du lundi : les feuilles de platane.
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Moisson.
Aller à la Médiathèque pour récupérer un livre réservé : Penser comme un arbre, de Jacques Tassin.
Recevoir le nouveau catalogue de Bergère de France.
Passer la matinée à faire les comptes, ranger les papiers administratifs, prévoir des rendez-vous : tout est clair et net sur l’agenda et sur le bureau.
Recevoir un paquet qui contient une plante extraordinaire. On la sort de son emballage précieusement confectionné en lui parlant pour la rassurer, on la met dehors pour qu’elle respire, mais on laisse tout près d’elle son paquet d’origine afin qu’elle ne soit pas trop désorientée. Le lendemain matin, à l’aube, on lui dit : « Hola ! Que tal ?». Et on rajoute en français car on est vite limité en espagnol : « J’espère que tu vas fleurir bientôt. Il paraît que cela pourrait être dans deux ans. Mais, est-ce possible d'être plus rapide, s'il te plait ?»
Nager.
Apercevoir une infirmière qu’on connait et lui faire signe de la main. Elle traverse exprès pour qu’on puisse se serrer dans les bras.
Apercevoir un buisson de mûres au détour d’un chemin dans la campagne du Beausset. Sortir le sachetti pour en cueillir en suivant la méthode expérimentée depuis toujours : une mûre dans la bouche, une autre dans le sachetti, une mûre dans la bouche, une autre dans le sachetti, etc.