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liste de contemplation - Page 5

  • Liste de contemplation. Le long du ruisseau.

    Les herbes folles dans un pré tout autour d’un cerisier sauvage.
    Le ruisseau, eau vive, qui coule parfois sagement, parfois comme un torrent.
    Le chant du ruisseau.
    Les cascades joyeuses.
    Les oiseaux qui lancent leurs trilles à tue-tête dans les branches nouvellement vertes des chênes pubescents.
    Les fleurs de lin aux hautes tiges, les vipérines et d’autres fleurs bleues aux feuilles en rosace à leur base qu’on ne sait nommer, peut-être un genre de véronique.
    Les cistes blancs à foison qui poussent même au milieu du chemin.
    Les araignées d’eau dont les pattes en forme de ventouse se reflètent au fond de l’eau claire.
    Le gué qu’on passe en riant, espérant presque tomber dans l’eau.
    Les touffes de thym encore en fleurs.
    Les genêts d’Espagne.
    Le ciel bleu.

  • Liste de contemplation.

    Au bout du chemin, on l’aperçoit très vite : le vieux pommier. Il est tout en fleurs. On s’arrête pour le contempler de loin. On s’avance pour aller le contempler de près. Il faudra le dépasser de toute façon pour prendre à droite le sentier qui mène au lac dont on fera le tour avant de redescendre en cueillant des asperges. Ses branches et son tronc sont gris et les fleurs sont de lait. Sous la ramure, la lumière est lisse comme une crème fraîche. L’herbe s’est bien couverte d’un épais tapis de pétales.
    Nostalgie du petit bois derrière les vergers où on avait marché, alors, aussi, dans cette sorte de blanc bien épais, les cheveux et les épaules décorés. Là, quand juste après la petite route on en rejoignait l’orée criblée d’aubépines, on avait commencé à contempler dans le silence ; s’arrête-t-on jamais de contempler ?