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tamaris - Page 2

  • Le butin de la balade.

    Ramener de la balade le long de la corniche, un joli butin en images pour y penser un jour qu'il fera gris :

    sur la pelouse, une foison de jolies pâquerettes, très blanches dans le soleil du matin. Plus loin, des myosotis. Plus loin encore, un arbuste dont les belles hampes blanches font ployer les branches. On ne connaît pas son nom. Est-il de l’espèce des tamaris ? Mais ceux-ci ne fleurissent-ils pas roses ? Ou est-ce plutôt un poivrier ? Mais les fleurs du poivrier sont plutôt jaunes. On s’approche un peu plus pour en sentir le parfum ; il n’y en a pas. C’est peut-être un saule pleureur en fleurs ? Mais les saules-pleureurs fleurissent-ils jamais ?

    dans le ciel, les nuages sur le Mai, comme les couronnes quasi-transparentes au-dessus de la tête des anges qu’on voit dans les tableaux anciens.

    sur la plage, les algues, les embruns lancés par les gros rouleaux de la mer caresseurs de joues et les bois échoués, du fin roseau à la longue poutre à laquelle d’énormes clous sont restés accrochés ; mais depuis quand ?

  • Moisson.

    Marcher. Balaguier. Tamaris. Les Sablettes. Mar Vivo. La Verne. Fabregas.
    Repartir de La Criée avec cinq kilos d’abricots. En rentrant, les mettre au sucre. Les laisser reposer tout un jour. Les faire cuire. Remplir les pots et les aligner sur le plan de travail. Pendant qu’ils refroidissent, préparer les étiquettes : Confiture d’abricots de Solliès-Pont et badiane du Père Blaize – juin 2017.
    Commencer la relecture des Hauts du Hurlevent puisque l’été sera consacré aux Sœurs Brontë.
    Remarquer qu’une fleur de l’hibiscus jaune va bientôt éclore. On la surveillera chaque matin en prenant le café.
    A l’hôpital Ste Anne, aller tenir compagnie à une amie. Lui prendre la main quand elle tend la sienne. Parler quand elle parle. Se taire quand elle se tait. Quand elle sommeille, tricoter en faisant attention à ne pas même faire cliqueter les aiguilles.
    Apprendre que bientôt deux petits bouts verront le jour. On promet brassières et couvertures.
    Installer la radassière contre la fenêtre car on aime bien s’y asseoir pour lire le journal quand on rentre le soir.
    A chaque fois qu’on passe sous le mûrier platane de la grande cour, cueillir deux ou trois mûres et s’en régaler.
    Apporter une belle pastèque pour un repas en famille. Autour de la table, tout le monde parle, tout le monde rit.