S'arrêter au début de l’avenue toute bordée de tilleuls en pleine floraison, sans craindre de prendre le risque d’un retard de quelques minutes. On expliquera qu’on a pris le temps, sous les frondaisons, de respirer ce doux parfum.
Nager.
Lire Les tendres plaintes, de Yôko Ogawa.
Lire Grossir le ciel, de Franck Bouysse dont la qualité de l’écriture rappelle Georges Simenon.
Admirer les premières fleurs de l’ipomée.
Recevoir en cadeau plusieurs magazines de tricot.
Acheter un nouveau chapeau à Coucou c’est nous, à Sanary.
Remarquer les premières belles-de-nuit en fleurs le long de la Corniche : elles sont fuchsia. Un peu plus loin, constater que les agapanthes sont écloses aussi. Elles sont bleu lavande clair.
Faire des tomates à la provençale.
Prévoir de faire prochainement un farci.
yôko ogawa
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Moisson.
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Noms d’oiseaux.
Lire s’accompagne souvent du geste de l’écriture : souligner un mot, tracer une astérisque en haut d’une page, voire prendre des notes et faire une « fiche de lecture » (pour ceux qui sont les plus sérieux, s’entend). En lisant le beau roman de Yôko Ogawa, Petits oiseaux, c’était bien agréable de relever les noms d’oiseaux rencontrés au fil des pages :
L’alouette
La bantam (une poule)
Le bengali
Le bruant
Le bulbul (sans précision s’il s’agit du bulbul des jardins ou à ventre rouge ou noir)
Le canari, le canari citron, le canari roller
Le corbeau
Le diamant, le diamant de Gould
La fauvette à tête noire
Le gobe-mouche lapis-lazuli
La grive
La grue
Le jaseur
La mésange, la mésange boréale, la mésange charbonnière, la mésange des montagnes
Le moineau (ou le pierrot), le moineau de Java, le moineau de Java cannelle, le moineau de Java cerisier
L’oie sauvage
Le paon
Le perroquet
La perruche calopsitte, la perruche d’Australie, la perruche lapis-lazuli, la perruche ondulée
Le pic (pas précisé si épeiche ou vert)
Le pigeon
Le pygargue
Le rouge-queue
Le sansonnet (ou étourneau)
Le tarin des aulnes
Et, bien sûr, l’oiseau à lunettes ou le zostérops