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lecture du matin

  • Noms d’oiseaux.

    Lire s’accompagne souvent du geste de l’écriture : souligner un mot, tracer une astérisque en haut d’une page, voire prendre des notes et faire une « fiche de lecture » (pour ceux qui sont les plus sérieux, s’entend). En lisant le beau roman de Yôko Ogawa, Petits oiseaux, c’était bien agréable de relever les noms d’oiseaux rencontrés au fil des pages :

    L’alouette
    La bantam (une poule)
    Le bengali
    Le bruant
    Le bulbul (sans précision s’il s’agit du bulbul des jardins ou à ventre rouge ou noir)
    Le canari, le canari citron, le canari roller
    Le corbeau
    Le diamant, le diamant de Gould
    La fauvette à tête noire
    Le gobe-mouche lapis-lazuli
    La grive
    La grue
    Le jaseur
    La mésange, la mésange boréale, la mésange charbonnière, la mésange des montagnes
    Le moineau (ou le pierrot), le moineau de Java, le moineau de Java cannelle, le moineau de Java cerisier
    L’oie sauvage
    Le paon
    Le perroquet
    La perruche calopsitte, la perruche d’Australie, la perruche lapis-lazuli, la perruche ondulée
    Le pic (pas précisé si épeiche ou vert)
    Le pigeon
    Le pygargue
    Le rouge-queue
    Le sansonnet (ou étourneau)
    Le tarin des aulnes
    Et, bien sûr, l’oiseau à lunettes ou le zostérops

  • Passer la matinée à philosopher.

    Passer plusieurs matinées très agréables à lire Le petit traité de philosophie naturelle de Kathleen Dean Moore.
    Ce livre était là, tout près, dans la pile, depuis presque deux ans et on l’a enfin lu. Pourquoi maintenant ? Et bien parce que les livres arrivent quand on a besoin d’eux. Par exemple, on est triste et on a besoin d’un livre qui redonne confiance et hop, voilà que sur une table de la Médiathèque traîne Le restaurant de l’amour retrouvé de Ito Ogawa. Ou encore, on se pose des questions sur les choix qu'on a fait et bing, on se rappelle qu’au milieu de la haute pile de livres à lire, il y a ce petit traité de philosophie naturelle qu’on attrape sans même le chercher.
    On s’y plonge, et on note cette citation de Dostoïevski dont Camus nous avait déjà fait cadeau lors d’une précédente lecture (les livres sont patients comme les professeurs : ils n’hésitent pas à répéter) :

    « Nous comprenons, trop tard, que nous n’avons jamais appris à nos étudiants ce que les canards savent sans savoir. Que, comme le disait Dostoïevski, « il nous faut aimer la vie plutôt que le sens de la vie ». Il nous faut aimer la vie par-dessus tout, et de cet amour naîtra peut-être un peu de sens. Mais « si cet amour de la vie disparaît, rien ne peut nous consoler ». »

    On relève également les « infimes certitudes » de l’auteur et de sa mère :
    « les accueillantes vérandas »
    « savoir quand planter des tomates »
    « où acheter de la ficelle »
    « les déjeuners du dimanche ».
    « la toute première pomme de mai »
    « un aperçu de Scorpion dans le ciel au-dessus des montagnes assombries par la nuit »
    « la première rencontre avec un moucheron vermillon »

    Ensuite, on va tester une nouvelle recette de gâteau au chocolat pour un prochain goûter avec la petite fille qui aime ramasser des cailloux sur la plage.