Le poème d’Emily Dickinson du jour (1) (rappel un poème d’Emily Dickinson par jour jusqu’à Noël, à l’initiative du blog A sauts et à gambades) :
Ne juge pas si lointain ce qui peut s’atteindre
Bien que le couchant t’en sépare
Ni si proche ce qui, voisin,
Est plus loin que le soleil.
Solstice d’hiver : La nuit la plus longue mais, dès demain, les jours vont rallonger.
(1) Emily Dickinson, Quatrains et autres poèmes brefs, nrf, Poésie/Gallimard, 2000, p. 101
Bonheur du jour - Page 144
-
Emily Dickinson, solstice d’hiver.
-
Emily Dickinson, fleurs.
Des fleurs, hier, sont arrivées à la maison et certaines ont traversé la mer.
Alors, ce poème d’Emily Dickinson (1), qui aimait tant les fleurs, lisait des livres sur les fleurs, cultivait des fleurs, envoyait des fleurs, complétait régulièrement son herbier.
Une mer sépare – du Mien –
Les autres pays –
Mais les fleurs – en Ambassadrices –
Entre nous négocient.
(1) Claire Malroux, Chambre avec vue sur l’éternité Emily Dickinson, nrf, Gallimard, 2005, p. 181