Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bonheur du jour - Page 155

  • Ranger, troc, relire d’anciens Bonheurs du Jour, mérévilles, terre.


    Quotidien : Ranger le tiroir dans lequel sont les couverts. Maison bien rangée, cerveau apaisé.

    Troc : Gelée de coings contre le catsitting d’une jolie minette tricolore.

    Relire d’anciens Bonheurs du Jour : « Les mérévilles (1) sont arrivées à la maison. Posées tranquillement sur le plan de travail de la cuisine. Dessous, plusieurs poches en papier bien étalées car elles sont pleines de la terre dans laquelle elles ont poussé. Leur terre. Quand on les a prises dans les mains avant de les mettre dans le panier, on en a eu les mains pleines aussi, sans pour autant avoir l'impression de les salir. Plutôt de participer à ce cycle de la vie, quand on plante une graine, qu'un fruit pousse, qu'on le cueille parce qu'il peut alors nourrir. On va laisser les mérévilles pleines de terre jusqu'au moment où on préparera la confiture. Nul besoin de les laver pour en faire des fruits présentables parce que propres. Les laisser comme ça, c'est aussi une façon de maintenir ce lien si nécessaire avec la terre. Terre, terreau, terrien, terrienne, terroir. » (27 octobre 2019)


    (1) Les mérévilles sont des pastèques à confiture.

  • Théodore Monod, le très peu qu’on peut faire, dans la forêt.

    Méditation : Cette phrase de Théodore Monod (1902-2000) relevée dans le journal : « Le peu qu’on peut faire, le très peu qu’on peut faire, il faut le faire ».

    Beauté : Dans le grand parc qui entoure l’auberge, le sol est jonché de feuilles et de glands. Une petite fille qui accompagne la promenade décide d’en ramasser, « mais seulement les plus beaux », dit-elle. Alors, elle ramasse un gland, le regarde, le repose, en prend un autre, le repose, etc, puis elle en met un dans la panière en disant : « Celui-là, il est beau ». Ils semblent pourtant tous pareils, mais, dans son regard d'enfant, non. Elle fait de même des feuilles. On ramasse aussi des feuilles et des glands et parfois on en discute : « Tu le trouves beau, celui-là ? Oui. Moi, non. Regarde, celui-là il est beau. » Et parfois on est d’accord , comme si nos regards d'enfants s'étaient rejoints. « Ah oui ! elle est belle, cette feuille ! » Quand la panière est pleine, on s’arrête et, pour que les glands soient installés confortablement, la petite leur fait un lit avec les feuilles et les dépose un à un. « On les gardera toujours, hein ? Bien sûr ! » La panière est sur la table, maintenant.