Michel Winock : Le monde selon Flaubert. Pour se préparer à relire Flaubert dont on fête le bicentenaire de la naissance (il était né le 12 décembre 1821).
Maurizio Di Giovanni : Des phalènes pour le Commissaire Ricciardi. Ouf, Enrica n’a toujours pas épousé Manfred et le Commissaire Ricciardi et elle ont fini quand même par se croiser dans la rue, à la toute fin du roman et ils ont échangé quelques mots. Il faut espérer que le Commissaire Ricciardi se bouge un peu dans le prochain opus qu’on attend avec impatience.
Faith Martin : Le corbeau d’Oxford et Un pique-nique presque parfait ; une série anglaise policière fort plaisante, un vieux médecin et une jeune policière stagiaire enquêtent.
Et, la cerise sur le gâteau, parce qu'on n'attend que très rarement quelque chose de la rentrée littéraire, Crions, c’est le jour du fracas, d’Héloïse Guay de Bellissen, un roman qui met en parallèle la révolte des enfants prisonniers au pénitencier de l’Ile du Levant au XIX° siècle et la quête d’absolu d’un groupe d’adolescents dans le sud de la France à la toute fin du XX° siècle.
Bonheur du jour - Page 254
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Lectures au fil du mois d’août.
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La question du lundi. Se sentir porté par l’énergie d’un lieu.
C’est une chance de pouvoir retourner une fois de temps en temps (disons, tous les sept/huit ans) là où s’est senti tellement bien un jour qu’on y était arrivé par hasard qu’on a eu la force de prendre des décisions importantes, plus qu’importantes : vitales. Assise est ce lieu-là, pour la fragile personne qu’on a été, qu’on est encore, qu’on sera de plus en plus – c’est le lot de chacun – mais qui s’est renforcée sur certains points – c’est le privilège de l’âge.
La personnalité de François d’Assise, qu’on soit croyant ou pas, a fait de lieu comme un concentré de clarté procurant une énergie qu’il a été bon d’engranger en juillet dernier avant de repartir.
D’où la question du lundi : Vous sentez-vous porté par un lieu qui vous dynamise ?