Pour bien épousseter la bibliothèque poésie, il faut pousser les quelques livres posés devant ceux qui sont alignés par ordre alphabétique. Ainsi, derrière Emily Dickinson, le recueil "Ville" de Guillevic dont une page est marquée d’un post-it.
« J’écris pour ajouter
Le livre en main, je reste là un bon moment en me demandant quel serait ce quelque chose s’il s’agissait de moi jusqu’à ce que j’aille déposer ce recueil dans le bureau, près du manuscrit en cours. Comme pour qu’il s’y appuie.
Au monde quelque chose »
C’est quand même merveilleux, la poésie.
émily dickinson
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Guillevic
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Emily Dickinson, e-correspondance, vert métallique
Ecoute : Une belle émission sur Emily Dickinson sur France Culture. En plus, c’est agréable d’écouter la radio.
Antan : Chez une amie très âgée mais toujours alerte et qui aime toujours inviter pour le thé, remarquer, vide mais toujours suspendu près de la porte d’entrée, un porte-courrier en bois avec l’inscription « Mon courrier à poster », bien pratique pour ne pas oublier, au moment de sortir, les lettres à mettre à la boîte aux lettres. Et se redemander encore une fois si dans cent ans, deux cents ans, trois cents ans, on publiera des e-correspondances et se redire que, oui, probablement. Mais alors, comment conserver et les ordinateurs et les clés usb ? Quoiqu’il en soit, cet objet était charmant.
Couleur : Le vert métallique de la mer un jour de tempête.