Besoin de thym pour la cuisine ou la tisane ? Si la réserve dans la grosse boîte en métal est épuisée, il suffit d'aller dans la colline pour en cueillir juste un peu, le temps de la soudure avant la belle période du thym en fleurs, ces si jolies petites fleurs rosées.
Besoin de romarin ? Celui qu'on a cueilli à Signes est là, dans son sachet de papier kraft.
Besoin de laurier ? En passant à Bastian, on s'arrêtera chez J. en cueillir deux branchettes. Il en a à foison dans son jardin.
Besoin de lavande ? On prend le bateau pour aller en prendre sur le marché du cours Lafayette.
Besoin de citron pour le poisson du midi ? On va sonner chez une amie de Mar Vivo dont le citronnier est prodigieux cette année.
Besoin d'oranges ? On attend tranquillement que S. en amène, comme chaque année, ce qu'il faut pour faire la marmelade.
Besoin de coriandre ? Il y en a encore qui pousse dans la jardinière sur la terrasse.
aller dans la colline
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A portée de main ou de pas, c'est selon mais pas loin.
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Moisson.
Envoyer un petit bouquet d’immortelles cueillies sur un joli petit chemin ensoleillé.
Brosser les chats.
En passant à Bastian, voir la bourrache en fleurs. S’arrêter pour en croquer quelques-unes.
Ecrire trois pages.
Rester à l’hôpital auprès de quelqu’un pour l’instant immobilisé et lui raconter la colline. Lui promettre qu’on ira aux champignons ensemble au prochain automne.