Date : C’est l’automne aujourd’hui, comme il est dit sur le calendrier. On fera de la soupe et des pommes au four. Et on ira chercher à la Coopérative agricole une bruyère d’un doux parme clair pour la mettre sur le rebord de la fenêtre.
Ravissement : La 2ème symphonie de Mahler.
Contemplation : Le matin très tôt, il est fait nuit encore. Au fil des nuits, la lune après avoir été pleine et resplendissante s’est laissée gagner par l’ombre et elle est désormais un fin croissant. Les étoiles ont assisté à cette transformation sans cesser de briller tout autant et ainsi le ciel est toujours beau au lever.
Emotion : Merci aux nouveaux lecteurs d’Aussitôt que la vie, ici et là. Qu’ils n’hésitent à faire part de leur ressenti !
bruyère
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C’est l’automne, Gustav Mahler, le ciel du matin, Aussitôt que la vie.
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Brassens, cyclamen et bruyère, recette des pommes au four.
Ecouter Brassens. Chanter Brassens. Centenaire de sa naissance. Eternité de ses chansons.
Installer un cyclamen rose pâle sur le rebord de la fenêtre près d’une bruyère dont les teintes violines toujours émeuvent.
Préparer de nouveau des pommes au four : dans le plat en verre ovale, déposer quelques tranches de pain de mie qu’on aura pris la précaution d’aller chercher chez le boulanger qu’on connaît. Déposer sur chaque tranche une pomme ; le mieux, c’est la Reine des reinettes sinon une bonne grosse Canada grise est parfaite aussi. On aura au préalable évidé chaque pomme, déposé au cœur du fruit un fond de miel de châtaigne ou de bruyère, ou du moins un miel un peu fort, ainsi qu’une lichette de beurre (celle qui faisait des pommes au four divinement adorait le beurre, le beurre fermier, jaune, qui transpirait et qu’elle aimait prendre à la motte chez le crémier – sa notion de « lichette de beurre » était très personnelle). Mettre le plat au four et laisser cuire gentiment le temps qu’il faut soit à peu près trente minutes, avec un thermostat qui va de 200° pour les dix premières minutes à 180 pour le temps restant.