Saluer la bruyère en fleurs sur le chemin du port d’Alon
en la caressant de la main
droite ou gauche, c’est selon,
tout en marchant d’un pas tranquille.
Tandis que la mer est encore plus verte que le printemps,
transparente comme une vitre qu’on vient de faire,
ce qui permet d’en voir clairement les fonds caillouteux,
la bruyère porte vaillamment une des couleurs de l’automne,
ce si joli mauve clair.
On n’en fera pas de bouquet :
pourquoi séparer des fleurs de leurs sœurs de sève ?
bruyère
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Bruyère au port d'Alon
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C’est l’automne, Gustav Mahler, le ciel du matin, Aussitôt que la vie.
Date : C’est l’automne aujourd’hui, comme il est dit sur le calendrier. On fera de la soupe et des pommes au four. Et on ira chercher à la Coopérative agricole une bruyère d’un doux parme clair pour la mettre sur le rebord de la fenêtre.
Ravissement : La 2ème symphonie de Mahler.
Contemplation : Le matin très tôt, il est fait nuit encore. Au fil des nuits, la lune après avoir été pleine et resplendissante s’est laissée gagner par l’ombre et elle est désormais un fin croissant. Les étoiles ont assisté à cette transformation sans cesser de briller tout autant et ainsi le ciel est toujours beau au lever.
Emotion : Merci aux nouveaux lecteurs d’Aussitôt que la vie, ici et là. Qu’ils n’hésitent à faire part de leur ressenti !